Notre ami et camarade Jean-François Lefort, Lof, porte-parole de l’association de soutien aux prisonniers politiques basques Askatasuna, se trouve toujours dans les locaux du commissariat de Bayonne. Ces trois jours de garde à vue s’achèveront donc demain matin à 6h. Deux possibilités se présentent maintenant : la première étant sa remise en liberté, et la seconde, un passage devant le juge et une éventuelle mise en détention provisoire.
Nous n’avons pour l’instant aucune nouvelle de lui, même si quelques informations semblent avoir filtré de l’enquête. Ainsi, les autorité judiciaires chercheraient à prouver qu’il a été « l’agent de liaison » de Mikel Antza pendant que ce dernier était dans la clandestinité.
Nous, Solidaires du Peuple basque en lutte - Paris, renouvelons ici notre plus fidèle soutien à Lof et à tous ceux qui, comme lui, sont visés par une répression aveugle qui ne fait que nuire à la résolution politique du conflit et, prétendant porter des coups à la lutte des Basques pour la liberté, renforce bien au contraire une détermination dont aucun régime n’a pu à venir à bout.
D’autre part, Marixol Iparragire a mis un terme à sa grève de la faim et de la soif. Son avocat, qui a enfin pu la rencontrer, informe qu’elle est en phase de réhydratation et a commencé à s’alimenter. Le terme mis à sa lutte est dû au fait que l’administration pénitentiaire a enfin accordé la fin de sa mise à l’isolement et un adoucissement de ses conditions de détention.
Les prisonnières politiques basques de la Maison d’arrêt de Fresnes, qui avaient entamé une grève de la faim en solidarité avec leur camarades, ont elles aussi annoncé la fin de leur initiative.
Nous saluons le courage de Marixol qui, isolée, maltraitée et humiliée, est parvenue à maintenir une lutte particulièrement douloureuse et dangereuse. Nous saluons sa victoire remportée sur l’administration pénitentiaire, ainsi que la cohésion du Collectif des Prisonnier(e)s Politiques Basques, et notamment la solidarité sans faille dont ont fait preuve ses camarades de Fresnes.
Nous connaîtrons donc demain matin le sort les autorités françaises réservent à Lof. Bien entendu, nous ne manquerons pas de vous informer de sa situation.
Solidaires du Peuple basque en lutte - Paris
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