Arrêtés le 28 juillet 1988, Giorgio Pietrostefani, Adriano Sofri et Ovidio Bompressi sont accusés de l’assassinat d’un commissaire de police à Milan le 17 mai 1972.

En juillet 1988, Leonardo Marino, ancien militant de Lotta Continua, s’accuse d’avoir participé, avec un autre militant, Bompressi, à l’assassinat du commissaire de Police Calabresi, le 17 mai 1972, à l’instigation des dirigeants de son groupe, Giorgio Pietrostefani puis Adriano Sofri. Le 2 mai 1990, la Cour de Milan condamne les trois prévenus à 22 ans de prison. Ce jugement, confirmé en appel, est cassé par la Cour de Cassation le 22 octobre 1992. Le 21 décembre 1993, les accusés sont acquittés.

Mais ce verdict est annulé par la Cour de Cassation le 27 octobre 1994. Le 11 novembre 1995, Bompressi, Pietrostefani et Sofri sont condamnés à 22 ans de prison, alors que toutes les pièces à conviction du dossier ont disparu. Leonardo Marino, dont les dénonciations constituent le seul et unique élément à charge, bénéficie de la prescription des faits qui lui sont reprochés. A la suite de l’arrêt confirmatif de la Cour de Cassation du 22 janvier 1997, Bompressi et Sofri, qui n’ont cessé de clamer leur innocence, sont incarcérés à la prison de Pise.

En janvier 2000, la cours d’appel de Venise a confirmer la condamnation à 22 années de prison.