(nouveau) Parti Communiste Italien
Par une "commission rogatoire internationale dans le cadre d’une demande d’entraide de la justice italienne", le 23 juillet 2003, la DNAT (Division Nationale Anti-Terroriste) a effectué 15 perquisitions dans la région parisienne et arrêté 3 personnes : Giuseppe Maj, Giuseppe Czeppel et Catherine Bastard. Des perquisitions ont aussi eu lieu en Suisse (5) ainsi qu’en Italie (Milan, Naples, Modène).
L’Etat italien recherche les responsables des actions armées (mort de deux conseillers du ministre du travail : Massimo D’Antona, à Rome en 1999, et Marco Biagi, en juillet 2002) ayant eu en Italie et revendiquées par les "Brigades Rouges pour la construction du Parti Communiste Combattant" (BR-PCC)
Ils sont accusés par l’Etat italien "d’appartenir à une association subversive (art. 270 bis c.p.p.) agissant sous la dénomination de "Commission Préparatoire du congrès de fondation du (nouveau) Parti communiste italien en relation avec des gens appartenant à l’association subversive nommée Cellule pour la Constitution du Parti Communiste Combattant qui se proposent d’accomplir des actes de violence avec la finalité de terrorisme et de subversion de l’ordre démocratique".
Ils sont accusés par l’Etat français d’"association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" et de possession de papiers d’identité trafiqués.
Catherine Bastard est apparemment seulement accusée d’association de malfaiteurs.
Le journal LIbération a reçu une lettre d’une ancienne militante d’Action Directe qui affirme être la propriétaire des faux documents et que Catherine Bastard n’était pas au courant qu’elle les ai laissé chez elle.