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APA
Mise à jour le 8 mars 2005
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Gabrielle Kanze Gabriele Kanze a été arrêtée le 14 mars 2002 au moment où elle rentrait en Suisse venant d’Allemagne. Il existe un mandat d’arrêt international contre elle depuis 1995. La justice espagnole la soupçonne de soutenir l’ETA. Concrètement elle est soupçonnée d’avoir loué une maison qui aurait aussi été utilisée par le commando Barcelonais d’ETA. Les informations au sujet la maison ont été obtenues par la torture d’un membre arrêté de ce commando. Depuis Gabriele ne pouvait quitter l’Allemagne sans risque de se faire arrêter. Son mari Benjamin Ramos Vega, qui était aussi soupçonné de soutien envers le même commando, a été arrêté à Berlin en 1995 et extradé vers l’état Espagnol en 1996, l’Allemagne ayant donné son feu vert à une demande d’extradition basé sur des déclarations obtenues sous la torture. La demande d’un tribunal berlinois pour que l’intégrité physique soit garantie a elle aussi été rejetée. La justice espagnole l’a condamné à plus de onze années de prison pour les mêmes faits qui sont reprochées à Gabriele Kanze ; soutien au commando barcelonais d’ETA. Sa peine a été interrompue depuis l’été dernier suite à son état de santé (Benjamin est atteint du Sida). Il doit subir des contrôles médicaux réguliers : si son état de santé s’améliore, il devra retourner en prison. Suite à son arrestation, Gabriele a été enfermée à la maison d’arrêt de Flums, dans la ville Suisse de St.Gallen. Une demande d’extradition a été présentée par la justice espagnole qui est examinée par les juges suisses. La demande espagnole est entièrement basée sur des faits et des inculpations qui ont été utilisées lors du procès contre Benjamin Ramos Vega. Plusieurs de ces inculpations ont déjà été déclarées irrecevables par l’Audiencia Nacional. La justice suisse devra, durant les mois à venir, examiner non seulement les formalités de la demande d’extradition, mais aussi les demandes de respect des droits de l’homme par la justice espagnole. Une de ces demandes à examiner : la validité de preuves obtenues sous la torture. La décision définitive pour la demande d’extradition est attendue seulement pour la fin de l’année. Pendant la durée de mise en examen il n’y a officiellement pas de mesures particulières d’incarcération. Mais vu que Gabriele est la seule femme dans une nouvelle prison de 30 cellules (à part elle, il y a encore 8 hommes), elle se retrouve complètement isolée. Cela veut dire que pour l’instant elle n’a qu’un contact direct avec la police et les surveillants. Son courrier est censuré, les lettres qu‘elle a envoyé à Benjamin ne sont toujours pas arrivées. Gabriele pourrait demander un transfert vers une autre prison, mais refuse pour l’instant par peur que ces conditions de détentions empireraient. Gabriele ne va pas très bien, du soutien venant de l’extérieur est plus que nécessaire. Elle a été extradée vers l’Espagne en Janvier 2002
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