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APA
Mise à jour le 8 mars 2005
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Juan Ramon "JuanRa" Rodriguez Fernandez Mercredi 16 janvier 2002 Juan Ramon Rodriguez Fernandez, appelé JuanRa par ces amiEs, a été arrêté dans un magasin à Amsterdam. Le jeudi matin un escadron antiterroriste de la police d’Amsterdam a perquisitionné le centre autonome Vrankrijk (squat légalisé) à la recherche de preuves contre JuanRa. L’arrestation et la perquisition ont eu lieu dans le cadre d’un mandat d’arrêt international, demandé par l’Espagne. Selon ce mandat, JuanRa aurait donné deux noms de personnes d’extrême droite à quelqu’un qui est suspecté par la justice espagnole de lien avec l’organisation indépendantiste basque Euskadi Ta Askatasuna (ETA). Ceci est un reflex espagnol connu : toute opposition politique est mise en lien par la justice espagnole, et en particulier par le juge d’instruction Balthazar Garzon, avec l’ETA. Surtout depuis le 11 septembre, le pouvoir espagnol compte bien utiliser la " lutte mondiale anti-terroriste " pour réprimer durement toute opposition et dissidence politique. Le mouvement squat à Barcelone, les antifascistes, les personnes solidaires du mouvement basque, mais aussi le mouvement culturel comme celui autour de groupe Kop, dont JuanRa est le chanteur, sont criminalisés. Le 6 février, la justice des Pays-Bas a reçu une demande d ’extradition pour JuanRa. Ce texte reprend quasiment mot pour mot le mandat d’arrêt international, à l’exception d’un changement important. L’inculpation est passée, sans que d’autres preuves soit données, de " collaboration " à " appartenance à l’organisation ETA et conspiration de meurtre ". Une curieuse amplification sans aucun fondement, mise à part que " si l’inculpation est assez grande, l’extradition est plus sûre ". Cette inculpation est complètement fausse ! Il n’y a quasiment aucun élément contre JuanRa. Tout ce dont la justice espagnole dispose est une déclaration de Garcia Jodra par rapport à des informations au sujet du président du groupe néo-nazi CEDADE . Garcia Jodra, actuellement emprisonné en Espagne, a fait cette déclaration (qu’il a depuis retirée) pendant les fameux 5 premiers jours de son arrestation. Une période pendant laquelle le prisonnier est ’incommunicado’ et où la torture est régulière ( voir les dizaines de dossiers d’Amnesty International ou d’autres assos espagnoles et basques). Selon son avocat, Garcia Jorda en a lui aussi été victime. De plus il reste un mystère : pourquoi JuanRa aurait du donner le contact du président du CEDADE ? Cet homme est en effet connu pour être le leader de ce groupe néo-nazi, tient une librairie où l’on trouve ’mein Kampf’ et son adresse se trouve sur un paquet de sites antifascistes, si on est pas capable de juste ouvrir un annuaire téléphonique ! Pour l’Espagne tout ceci n’est pas nouveau. Un grand nombre de radios, journaux et organisations ont été interdites sans procès (dont récemment l’organisation de soutien aux prisonniers basques ’Askatasuna’ et l’organisation de le jeunesse basque ’Segi’ par le même fameux juge Balthazar Garzon). Ce qui est d’autant plus alarmant c’est la collaboration pure et simple d’autres états européens comme les Pays-Bas. Un comité de soutien s’est organisé aux Pays-Bas pour dénoncer cette collaboration. Il y a aussi eu des manifestations de soutien pour JuanRa à Berlin et à Barcelone et devant la prison ou il est incarcéré aux Pays-Bas. Il est extradé vers l’Espagne le 23 octobre 2003
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