Alan Berkman
Alan Berkman s’est politisé au début des années 60 dans le mouvement étudiant contre la guerre du Vietnam et pour l’égalité des droits civiques. Une fois devenu médecin, Alan ne fut pas seulement actif dans les campagnes de solidarité avec les mouvements noirs de libération et le Black Power, le mouvement pour l’indépendance de Puerto Rico ou encore les luttes de libération sur un plan intemational, par exemple en Afrique du Sud. Alan mis également ses connaissances médicales au service des communautés noires de New York, Alabama et Boston. Visitant de nombreux prisonniers politiques, il put se rendre compte des nombreuses atteintes aux droits de l’homme dans les prisons US. Lors de l’occupation de Wounded Knee (South Dakota) Alan soutint politiquement et médicalement les occupants indiens. Les jeunes Native Américains luttaient pour leur droit sur le lieu même du plus célèbre massacre d’indiens de la conquête de l’ouest.
En 1982, il fut condamné à 9 mois de prison pour avoir refusé de témoigner dans l’enquête du Grand Jury contre le mouvement noir de libération. Après sa libération, Alan dut plonger dans la clandestinité. Il était accusé d’avoir soigné un des Warriors de Wounded Knee blessé dans la fusillade avec la police. En 1985, il fut arrêté par le FBI à Philadelphie et accusé d’apparternir et d’avoir pris part aux actions du Armed Resistance Movement et de la Red Guerilla Resistance. En 1987, il fut condanmé à 12 ans. Alors qu’il était encore en instruction, il commença à développer un cancer du ganglion lymphatique. Et il fallut une longue campagne pour qu’en 1992 presque paralysé, Alan puisse être libéré. Aujourd’hui, Alan dirige un programme médical d’aide contre le SIDA, orienté avant tout vers la population noire de New York.
Libéré en 1992