12 Oct 2005 - KONKURD - Liberté pour Öcalan : un critère de paix à mette sur la table des négociations Union Européenne -Turquie.
La politique anti-Öcalan très marquée de nos jours a commencé avec le complot du 9 Octobre 1998, au moment où la Turquie, les Etats-Unis, et autres pays d’Europe ont menacé la Syrie de l’envahir si Abdullah Öcalan ne quittait le pays.
Les Etats-Unis et la Turquie, qui avaient déjà commencé les préparatifs de guerre, comptaient bien entrer au Moyen-Orient, et la présence du Leader kurde en Syrie n’en était qu’un prétexte. En quittant la Syrie, le 9 Octobre 1998, Abdullah Öcalan déjouait leurs plans et évitait aux peuples voisins d’être victimes d’une nouvelle domination étrangère. Ce fut un pas historique : la carte kurde, pour la première fois au 20°siècle, n’a pu être jouée pour servir des intérêts politiques étrangers.
Ce complot international avait pour but d’anéantir une politique faite de liberté, d’indépendance et de modernité, dont d’Abdullah Öcalan est la figure de proue. La Turquie, les Etats-Unis, et même, les pays européens, qui s’efforçaient de créer un Kurde soumis et dépendant, ont travaillé ensemble, le 15 février 1999, pour neutraliser Abdullah Öcalan, allant jusqu’à lui refuser les droits humains accordés aux réfugiés dans le monde entier. Abdullah Öcalan a été trompé, envoyé, en toute illégalité, au Kenya, et, de là, livré à la Turquie.
Les régimes politiques de Turquie, d’Iran, d’Irak et de Syrie ont voulu la perte d’Abdullah Öcalan et de sa politique kurde, moderne, basée sur l’adhésion et la force populaire. Pour les Etats-Unis et certains pays européens, aussi, qui ont de gros intérêts financiers au Moyen Orient, Abdullah Öcalan représentait un véritable obstacle pour leur stratégie de manipulation du peuple kurde, et c’est la raison pour la quelle ils ont été aussi déterminés à le détruire et qu’ils continuent cette politique anti-Öcalan d’aujourd’hui.
Malgré ses graves problèmes de santé, Abdullah Öcalan est, depuis le 15 février 1999, tenu au secret dans une cellule, sur l’île d’Imrali, totalement coupé du monde extérieur, dans des conditions extra judiciaires.
La Turquie, depuis six ans, et aujourd’hui encore, applique, pas à pas et sans hésiter, avec sa politique de tuer à petit feu : c’est le concept "d’Imrali" qui puise sa force dans le silence de l’Union Européenne.
La politique de Paix d’Abdullah Öcalan est un vecteur qui a rapproché, pour la première fois dans son histoire, la Turquie de la démocratie, et a, en cela, préparé le processus d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne.
Le Conseil de l’Europe, dont la Turquie est membre, et l’Union Européenne, qui a ouvert, depuis le 3 octobre 2005, des négociations avec ce pays, sont deux institutions qui peuvent faire changer ce "concept d’Imrali".
l’Union Européenne , durant la période des négociations, doit imposer un changement radical dans le traitement qui est infligé à Abdullah Öcalan , au nom des intérêts d’une paix durable et du règlement de la question kurde. Elle doit créer les conditions politiques pour qu’Abdullah Öcalan recouvre sa liberté,
Les kurdes qui, à chaque occasion, montrent leur attachement à leur leader, sont extrêmement déterminés sur ce point et n’accepteront aucune concession. La liberté pour Abdullah Öcalan doit être, dans les négociations UE-Turquie, un critère de paix. A cette date anniversaire du complot du 9 octobre 1998 dirigé contre Abdullah Öcalan, nous appelons l’Union Européenne et la Turquie pour que soit mis fin à cette politique d’Imrali, celle de tuer à petit feu.
Abdullah Öcalan est la garantie pour une solution démocratique de la question kurde, c’est la garantie pour le peuple kurde, de trouver la paix et la liberté.
Têbinî : Liberté pour Abdullah Öcalan, Paix au Kurdistan