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Publiée le 25 septembre 2005

- (2004) Quatre de Aachen


Le 5 septembre, 21ème jour du procès des 4 de Aachen

·Begoňa est représentée par un nouveau avocat ·Clôture de l’administration des preuves ·Plaidoirie finale du procureur ·Peines exigées : José-15 ans, Gabriel-14 ans, 9 mois, Bart-7ans, Begona -13 mois avec sursis ·Plaidoirie finale de la partie civile

Aujourd’hui le procès commença à l’heure comme jamais et vu que l’on n’attendit pas que les spectateurs/trices passent le contrôle de "sécurité" il n’y eut pas d’accueil bruyant et joyeux pour les trois. Il y avait plus de flics que d’habitude, ainsi dans la rue voisine au lieu d’un fourgon il y en avait huit.

Begoňa a pu changer d’avocat, cette fois-ci l’avocat Schäfer la représente, la prochaine l’avocate de son choix sera présente.

Les Befangenheitsanträge (demandes de destitution du juge pour partialité) ont été rejetés, ainsi que deux demandes d’admission de preuves concernant des témoignages par rapport à la situation dans la rue Halifax.

L’avocat Poell a fait une déclaration concernant l’évacuation de la salle des spectateurs pendant la séance précédente. Une personne ayant quitté la salle avant l’évacuation c’est vu interdire l’accès de façon illégitime. Après la déclaration il a fait une demande en tant qu’avocat de Gabriel en lisant un texte de celui-ci. Il traite encore une fois des suites de son incarcération et des expériences de la torture dans des prisons espagnoles. L’avocat Franke a fait une demande pour entendre le policier qui avait interrogé le témoin Sommer, la voiture duquel avait été utilisée comme deuxième véhicule de fuite. Il doit confirmer que M. Sommer avait alors déclaré que lors de sa fuite il ne percevait pas ce qui se passait autour de lui. (Ce témoignage concerne l’accusation de Bart par rapport à la participation active dans le vol de la voiture)

Le procureur Geimer exige comme d’habitude que les demandes soient refusées, la première parce que il ne concernerait pas le procès, l’autre parce que elle aurait dû être faite plus tôt. Après que la chambre se soit retirée pour quelques minutes les deux demandes ont été refusées.

Après une discussion sur la déclaration de l’avocat Poell concernant l’évacuation, on demande que la personne concernée soit auditionnée en tant que témoin. L’avocate de José et l’avocat de Begoňa se joignent à cette demande. Elle est refusée par la chambre parce que elle ne concernerait pas l’administration de preuves.

La chambre veut clôturer l’administration de preuves. Suite à cela l’avocat Ruppert demande que le procès soit interrompu parce qu’il ne pourrait participer que jusqu’à 12h et qu’il voudrait être présent personnellement lors de la plaidoirie de l’accusation. L’avocat remplaçant de Begoňa, Schäfer, déclare ne pas vouloir plaider aujourd’hui, ce qui lui est garanti par le juge Dr. Nohl. Suite à une question de celui-ci Begoňa déclare qu’elle ne veut pas que ce soit l’avocat Schäfer qui plaide pour elle, mais l’avocate de Cologne de son choix. La demande de l’avocat Ruppert est refusée avec la remarque qu’il pourra obtenir les détails de l’avocat Poell et que ce serait à cause de cela qu’il y aurait deux avocats. Suite à cela l’administration de preuves est clôturée.

Suivent les plaidoiries. Commence le procureur Geimer.

(Commentaire :Nous avons essayé, pour les plaidoiries du procureur et de la partie civile, de reprendre les formulations utilisées. Que tout ne soit pas marqué en tant que citation s’explique par le fait que c’était impossible pour nous de tout noter, mot par mot. C’était pénible d’entendre comment la souffrance de M. et Mme Schulz était instrumentalisée et la lettre de Gabriel traînée dans la boue. Et il est misérable que des "anarchistes" " aident" un procureur dans sa plaidoirie. Ca nous fait mal de relater tout ça de façon si sèche, car toutes ces déclarations sont clairement à traiter avec prudence. C’est des plaidoiries d’avocats qui veulent obtenir une peine maximale à tout prix...)

Plaidoirie du procureur : Avant de commencer avec sa plaidoirie il déclare que "jamais quelque chose comme dans ce procès ne lui était arrivé dans sa carrière de 25 ans pendant laquelle il défend les intérêts de l’état". D’un côté le comportement des accusés dans la salle d’audition et la manière de laquelle ils veulent mener le procès de façon politique. De l’autre côté les spectateurs/trices, "dont le comportement était incroyable" et qui après chaque séance ont rédigé un rapport accessible par internet. Il refuse de façon véhémente la motivation politique. Par rapport à cela il lit un texte issu de l’Internet, en citant des anarchistes qui expliquent que les prises d’otages n’ont rien à voir avec l’anarchisme, qu’une société libre serait nécessairement non-violente et que les accuséEs de Aachen seraient des simples criminels. Il présente cela comme preuve que ce cas ne serait pas politique. Ce serait de la solidarité aveugle et pas une excuse. Toutes les déclarations des accuséEs auraient été faites après la fin de l’administration des preuves et seraient par conséquent à considérer comme des constructions. En ce qui concerne les différents points de l’accusation il explique que pour lui toutes les reproches seraient justifiées.

Accusation de Jose et de Begonia concernant le braquage de banque à Karlsruhe : Il voit Jose clairement comme coupable du braquage, car à ce moment il était chez Begona à Karlsruhe et que le matériel d’images l’aurait clairement identifié. Il ne pourrait désigner clairement Begona comme complice, pensant pourtant qu’elle aurait fourni du soutien logistique parce que elle habite à Karlsruhe et parle allemand. En ce qui la concerne il pense qu’elle est coupable de l’accusation de recel, car elle dépendait de l’aide sociale mais aurait acheté une voiture pour son frère et réglé des dettes.

Accusation de rendez-vous pour vol lourd : On aurait trouvé des plans de ville, des perruques et des appareils radio, ce qui constitue des indices que des vols auraient été envisagés. Pourtant il manqueraient des preuves claires pour une condamnation.

Complexes 3 et 4 de l’accusation (situation de contrôle et course de poursuite) Les témoins du BGS (police des frontières) ont indiqué que les accusés Jose et Gabriel auraient porté sur eux des faux documents, ce qu’ils n’auraient pas remarqué lors du contrôle. La situation n’aurait escalé qu’au moment ou ils auraient demandé à Jose d’ouvrir son sac à dos, suite à quoi Jose et Gabriel auraient simultanément tiré les armes, ce qui indique qu’ils en auraient convenu.

Schulz de la partie civile quitte la salle du tribunal en pleurant. Suite à cela, Geimer donne cela comme preuve que le concerné souffrirait toujours des suites.

Sous la menace des armes les otages auraient été obligés d’entrer dans la voiture que Jose conduisait pendant que le témoin Schulz aurait été assis à côté de lui. Bart aurait été assis sur la banquette arrière, empêchant ainsi Mme Schulz de sortir, ce qui le désigne comme complice. Dans une course d’amok Jose aurait traversé la ville, lors du premier accident Mme Weiss aurait été légèrement blessé à cause de sa façon de conduire particulièrement dangereuse. Gabriel se serait penché par la fenêtre et aurait tiré sur les véhicules du BGS qui les poursuivaient. Cela aurait été mortellement dangereux, pas uniquement pour les policiers mais également pour les passants, à cause des balles perdues. Une autre situation qui aurait mis des vies en péril aurait été présente quand Jose traversa un groupe de piétons sans freiner. Ce serait uniquement à cause de la réaction rapide des piétons que rien ne s’est passé. Parce que la poursuite de la fuite était impossible avec cette voiture, il avait fallu changer de véhicule. Avant le départ avec cette voiture Gabriel se serait dirigé vers le véhicule du BGS en tirant trois coups de feu. La preuve de cela seraient les trois cartouches trouvées. À ce moment Bart aurait eu la possibilité de partir, mais il serait resté dans la nouvelle voiture et aurait aidé à faire entrer le témoin Sommer. Celui pourtant serait parvenu à fuir, suite à quoi les accusés auraient couru dans un garage et s’y seraient barricadés. Begona aurait, lors de son arrestation, résisté à des agents, ce qui aurait rendu très difficile son arrestation, cela aurait été confirmé par des agents expérimentés. Pendant le procès dans la salle d’audience elle se serait fait remarquer par son comportement arrogant. Chez Bart la culpabilité lors du deuxième changement de véhicule serait clairement établie. Le procureur dédie la tentative de meurtre des nombreux coups de feu que Gabriel aurait tiré, en combinaison avec les appréciations des agents du BGS. Il met l’accent sur le fait que ceux-ci auraient, malgré leur expérience, jugé la situation comme très dangereuse. Il n’y aurait aucun indice pour une Schuldunfähigkeit ou une verminderte Schuldfähigkeit (incapacité de culpabilité, circonstances attenuantes..), les spécialistes l’auraient clairement confirmé. Estimation morale : "Qu’est-ce que parlé pour les accusés ? ABSOLUMENT RIEN." Pour Begona parle qu’elle n’avait pas participé à la suite des évènements. "Qu’est-ce que parle contre les accusés ? L’Emploi massif de la violence, la brutalité, la criminalité." La défense et les sympathisants feraient preuve de "tendances d’innocentisation". M. Schulz serait pourtant la preuve de la gravité des évènements, car même après un an ce lui serait insupportable d’être présent ici. On ne pourrait pas parler d’une motivation politique de Jose et Gabriel.

Finalement il constate que la population et la police devraient être protégés, aussi par le tribunal et la justice : ceci ne serait possible qu’à travers une peine vigoureuse. La société devrait réagir à de tels comportements, aussi pour montrer que personne ne peut échapper impuni dans des tels cas. Les policiers devraient être dans la possibilité de se sentir en sécurité. Les raisons politiques n’auraient été qu’un prétexte.

Il exige le quantum de peine suivant : Jose : Complexe 1 (braquage de banque à Karlsruhe) : 5 ans ; complexe 2 : (rendez-vous pour un crime) : libre ; complexe 3 et 4 (résistance aux forces de l’ordre, violation du code de la route, coups et blessures, tentative de vol à main armée, prise d’otages, tentative de meurtre) : 12 ans ; complexe 5 (vol à main armée, tentative de meurtre) : 8 ans Peine totale : 15 ans, incompressibles

Gabriel : Complexe 2 : (rendez-vous pour un crime) : libre ; complexe 3 et 4 (résistance aux forces de l’ordre, violation du code de la route, coups et blessures, tentative de vol à main armée, prise d’otages, tentative de meurtre) : 12 ans ; complexe 5 (vol à main armée, tentative de meurtre) : 10 ans Peine totale : 14 ans, 9 mois, incompressibles

Bart : Complexe 2 : (rendez-vous pour un crime) : libre ; 3 et 4 (résistance aux forces de l’ordre, violation du code de la route, coups et blessures, tentative de vol à main armée, prise d’otages, tentative de meurtre) : 4 ans ; complexe 5 (vol à main armée, tentative de meurtre) : 6 ans Peine totale : 7 ans, incompressibles

Begoňa : Complexe 1 (braquage de banque à Karlsruhe) : 1 an, complexe 6 (résistance contre huissiers) : 120 rations journalières à 10 Euros Peine totale : 13 mois avec sursis

En plus les armes, les perruques ainsi que l’argent, prétendument provenant du braquage, devront être confisqués.

L’avocat Poell explique que le tribunal avait déclaré que l’accusation de tentative de meurtre serait déjà tombée. Si maintenant le procureur décidait de la remettre sur table il pourrait spontanément penser à deux demandes d’admission de preuves qui la réfuteraient. Premièrement l’interrogation de l’agent prétendant avoir vu la lueur des coups de feu, ce qui voudrait dire qu’on avait directement visé sur lui, ce qui serait techniquement impossible. D’autre part la déclaration des trois cartouches trouvées, ce qui ne pourrait être vrai parce que la capacité du magasin ne l’aurait pas permis.

Plaidoirie de la partie civile : L’avocat de la partie civile déclare ne vouloir faire que quelques compléments à la plaidoirie du procureur. Il accentua que les otages n’avaient en aucun cas été relâchés, mais qu’ils auraient fui, toujours sous la peur qu’un autre coup de feu aurait pu suivre. Mme Schulz ne pourrait assister au procès, ne pouvant plus supporter cela. Ce qui se déroula dans la salle d’audience n’aurait pas été un comportement digne de la cour. La méthode thérapeutique de digérer le vécu en assistant au procès serait restée sans résultats. Le traumatisme se serait accentué. Ce le serait même au point que le ménage serait en danger. La "lettre d’excuse" que Gabriel a écrit aux otages ne serait pas digne de ce nom. À chaque début d’excuse suivraient un si et un mais. Pas une seule fois il aurait simplement dit : je vous demande de me pardonner. Le summum aurait été la phrase "je vous ai volé 5 minutes de liberté, moi cela me coûte des années maintenant." Même s’il ne s’agissait que de cinq minutes, alors que cela a duré bien plus longtemps, il n’aurait pas voulu assister à la course d’amok, une arme braquée sur lui avec les accusés. En parlant de M. Schulz qui avait quitté l’audience an pleurant il explique : "ici ce n’est pas une femme qui est sortie, mais un homme, même si c’est un jeune homme."

Le juge demande la défense de plaider, les avocats demandent cinq minutes de pause pour se concerter. Après la pause ils déclarent vouloir plaider en bloc car ce serait mieux de ne pas le faire en petits morceaux, l’avocat ne pouvant plus être présent et Begona étant représentée par un avocat remplaçant. Suite à une question Begona déclare qu’elle veut que se soit l’avocate de son choix, Schulz, qui plaide pour elle. Ce que lui est concédé avec la précision que sa procédure pourrait être séparé des autres.

Les plaidoiries de la défense seront tenues lors de la prochaine séance, le 21 septembre


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