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Publiée le 20 décembre 2006

- Basque


Terribles condamnations à Paris, nouveaux pas dans la répression (communiqué Askatasuna)

Voilà la réponse de la France à la soif de démocratie d’Euskal Herria

La 14ème section anti-terroriste de Paris a rendu son verdict dans le procès des avocats Unai Errea et Itziar Larraz, et des prisonniers politiques basques Lorentxa Beyrie, Ainhoa Mujika, Josetxo Otegi et Aintzane Orkolaga, à qui les deux avocats sont accusés d’avoir passé des documents de façon frauduleuse. Nous le voyons une fois encore aujourd’hui : cet appareil judiciaire spécial est un véritable tribunal de guerre contre les citoyens basques.

En ce qui concerne les deux avocats, Unai Errea a été condamné à 4 ans de prison et Itziar Larraz à 3 ans. Tous deux ont été arrêtés immédiatement après l’énoncé du verdict, et sont incarcérés. Ils sont condamnés également à 10 d’interdiction d’exercer leur métier et à l’interdiction définitive du territoire français. Nous disons que ce procès est une mascarade dont le véritable but est d’entraver le plus possible le droit à la défense des prisonniers politiques basques. C’est une nouvelle attaque au Collectif. Après la dispersion meurtrière, après le rallongement arbitraire des condamnations jusqu’à la perpétuité (Iñaki de Juana en est à son 43ème jour de grève de la faim, dans un état très grave, et trois autres prisonniers de l’État espagnol ont rejoint son mouvement ces derniers jours : Sebas Prieto, Gorka Martinez et Jon Garmendia), après la privation de soins et de droits, après le durcissement des conditions de détention, ce sont ses avocats qu’on emprisonne. Jusqu’où iront les deux États qui combattent Euskal Herria avec tant d’acharnement ? Et croient-ils vraiment qu’il leur suffira ensuite de quelques petits retours en arrière pour nous donner l’illusion de grands pas politiques ?

Quant aux quatre prisonniers, ils sont tous condamnés à 5 ans de prison et à l’interdiction définitive du territoire français sous l’accusation d’être restés en relation avec ETA. Différents points sont à souligner dans ce procès surréaliste. Tout d’abord, de tels faits relèvent habituellement d’une procédure administrative interne à la prison, et non d’une procédure judiciaire. C’est une première, et cela montre la volonté des autorités française de s’aligner sur l’Espagne dans la recherche du moindre prétexte pour maintenir les prisonniers basques le plus longtemps possible derrière les barreaux. Ainsi, et dans la mesure où chacun de ces prisonniers a été et/ou sera lourdement condamné dans d’autres dossiers, il devient évident que ces condamnations obéissent à une volonté politique de frapper ces militants le plus durement possible. (Voir le procès dernier procès parisien en date, lors duquel 14 militants basques ont reçu de très lourdes peines, certains pour la troisième fois !). Mais il y a là une autre attaque grave et inédite. Pour la première fois, l’interdiction définitive du territoire français est appliquée à une militante basque de nationalité française (Lorentxa Beyrie, originaire de Kanbo). Ce nouveau pas dans la répression a toutes les raisons de nous inquiéter : il s’agit d’un nouveau mode d’agression, qui consiste, après avoir alourdi le plus possible la peine d’un militant, à l’empêcher tout simplement de rentrer chez lui. Nous le redisons : c’est le chemin opposé à une résolution démocratique du conflit, c’est le chemin opposé à la justice et à la démocratie tout court. C’est une provocation évidente.

C’est également la 14ème section qui examinera en appel demain 21 décembre la demande de libération conditionnelle de Filipe Bidart. La décision ne devrait être connue qu’au cours du mois de janvier, mais nous ne faisons aucune illusion à son sujet : elle est déjà prise, et elle est politique.

La situation est très grave. Askatasuna dénonce avec force l’attitude de l’État français, qui est en train de faire preuve d’une cruauté sans nom, mais aussi d’une terrifiante bêtise politique. Nous exigeons des gouvernements français et espagnols qu’ils mettent un terme à cette stratégie de guerre et à toute la souffrance qu’elle est en train de générer. Ça suffit ! Nous demandons le démantèlement immédiat de la 14ème section anti-terroriste et de sa jumelle madrilène appelée Audience Nationale, l’abandon de toutes les législations spéciales, et le respect de nos droits !

Nous adressons également un message aux partis politiques et à tous les agents sociaux : seules des conditions démocratiques nous permettront d’avancer dans un véritable processus et pour cela, nous les appelons à prendre part à tous les rassemblements qui seront organisés dans les jours prochains. Parmi ceux-ci, nous appelons à participer au rassemblement organisé par le Comité Filipe Aska aujourd’hui à 19h devant la maison d’Alliot-Marie de St-Jean-de-Luz, à ceux qui auront lieu vendredi dans différents villages et quartiers en dénonciation de la terrible situation d’Iñaki et des 160 prisonniers politiques basques qui sont maintenus derrière les barreaux bien qu’ils aient fini leur peine et aux manifestations de solidarité qui seront organisées dans les jours prochains envers les avocats du Collectif.

Euskal Herria, le 20 décembre 2006

Rectificatif : Contrairement à ce que nous venons d’indiquer dans un communiqué, la prisonnière politique basque de nationalité française Lorentxa Beyrie n’a pas été condamné à l’interdiction définitive du terriroire français, ce que nous dénoncions comme une grande première dans la répression. Toutes nos excuses pour cette information erronée. Toutes les autres condamnations sont confirmées.


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