Ici au cœur de l’Europe, on poursuit, on condamne, on incarcère un parti communiste et une organisation antifasciste ! Les militants et les dirigeants du Parti Communiste d’Espagne (reconstitué) et les Groupes de Résistance Antifasciste Premier Octobre ont été lourdement condamnés en première instance. La raison fondamentale est dans le fait que ces deux organisations n’ont jamais cessé de nier le caractère « démocratique » de la monarchie espagnole et ainsi de délégitimer les prétentions « démocratiques » des Etats impérialistes, comme l’Union Européenne. Leur cohérence et fermeté est, malheureusement, confirmée par les développements actuels de « fascisation » rampante, partout sous couvert de « guerre infinie au terrorisme ».
On voit bien la manipulation des mots : déjà terrorisme convient mieux aux Etats impérialistes (avec leurs pratiques criminelles historiques), mais encore cela rappelle l’utilisation faite de ce terme précisément par les nazis contre tout résistant !
Et la vérité de cette prétendue « guerre » on la voit dans la série de lois liberticides qui attaquent de front les classes opprimées, populaires, leurs luttes et formes d’organisation. L’assimilation des luttes de classe radicales à des actes de « nature terroriste », l’assimilation des formes d’organisation à des « délits associatifs », l’assimilation des actes d’insoumission et de résistance dans les cités (contre les violences policières) à la violence, prémisse du terrorisme, enfin la qualification des Organisations Révolutionnaires (communistes, anarchistes, anti-impérialistes) comme « terroristes ».
Le tout accompagné par un durcissement des procédures pénales, des peines, des pouvoirs de police, des conditions de détention, par des projets délirants de construction de milliers de nouvelles places de prison, psychiatrisation, etc. Enfin les caractères marqués de répression de classe de toutes ces mesures définissent mieux cette prétendue « guerre » comme une nouvelle étape de leur « guerre infinie de classe » !
C’est encore plus clair quand on compare le mouvement en sens contraire, de consolidation d’une véritable impunité pour la classe dominante.
Le dernier cas, autour du système de corruption-pillage des caisses publiques par l’élite du RPR, est énorme. Non seulement il n’y a que des « condamnations » platoniques (aucun emprisonnement), mais on assiste à une opération médiatique pour retourner l’affaire en victimisme, diffuser l’idée que certains vols n’en sont pas. Comme l’a dit quelqu’un : « Ils sont condamnés, mais ils sont honnêtes ». ( !) Et puis toute la suite, récente : depuis les profiteurs du sang contaminé jusqu’à Papon, Tarallo-ELF et les patrons de l’amiante...etc. .
Ceux qui répriment ce sont ceux-là mêmes qui s’auto-amnistient, qui du haut de leurs privilèges cassent ce qui restent des acquis sociaux populaires, qui jettent à la misère, à la mort sociale des centaines de milliers de chômeurs ! Qui cassent les retraites, le système de santé publique, l’école publique, qui font leurs profits en licenciant, en exploitant sans limites de frontières, qui vont jusqu’à piétiner toute « loi internationale » pour se répartir la domination sur les peuples. Ceux qui répriment ce sont eux, les pillards de l’histoire, les fauteurs de misère et de guerre !!
Le PCE[r] fait maintenant l’objet d’un acharnement de la part des Etats Européens, parce qu’ils ont peur des Organisations qui constituent un point de repère pour le développement de la lutte de classe sur une perspective révolutionnaire. Et le PCE[r], de par son histoire et son courage, en est une. Comme classe ouvrière, comme classes exploitées et opprimées, nous devons faire front commun. Il faut comprendre comment la répression devient de plus en plus l’ instrument d’accompagnement d’un système inique et violent. Il faut comprendre le lien, et développer le front commun entre les grandes luttes sociales contre les ravages capitalistes et les Organisations issues de notre classe et qui se sont placées sur le terrain de lutte à long terme pour en finir avec le capitalisme, pour la liberté des « damnés de la terre », pour l’émancipation de la société qui ne pourront venir qu’avec la Révolution.
TOUS AU PROCES D’APPEL PALAIS DE JUSTICE DE PARIS 13h30
10ème Chambre Cour d’appel 19-20-26-27 février4-5 mars
UNITE DE CLASSE - FRONT UNI CONTRE LA REPRESSION et la FASCISATION
LES TERRORISTES CE SONT LES IMPERIALISTES
ILS CRIMINALISENT LE COMMUNISME PARCE QUE LE COMMUNISME EST L’ALTERNATIVE A LEUR BARBARIE
09 février 2004
Collectif pour un SECOURS ROUGE
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