Beaucoup d’affaires sont reportées, manque le casier des accusés, deux comparaîtront libres, trois autres attendront leur procès en détention, renvoyé fin avril voir fin mai.
Un jeune, la vingtaine, passe en comparution immédiate pour violence à agent. Il est accusé d’avoir, le 23 mars au soir, jeter une bouteille sur les forces de l’ordre lors d’affrontements survenus dans le quartier St-Jacques/Soufflot. Il a été interpellé peu après, à partir d’une description policière, lorsqu’en s’éloignant il s’est retrouvé isolé. Rapide interrogatoire, le prévenu nie les faits. Le juge énervé, « les policiers sont des menteurs ? »... Ça va vite, l’abatage de la comparution immédiate. La proc requiert 6 mois de sursis, l’avocat est commis d’office, après délibéré, ce sera 1 mois ferme.
Après quelques affaires renvoyées, c’est au tour de Sébastien Schiffres de comparaître. La directrice de L’EHESS, qu’il est accusé d’avoir menacé de mort, est absente. Le procès sera reporté. L’avocate de Sébastien plaide dans ce sens vu que la principale intéressée n’a rien vu ni rien entendu des menaces, les journalistes qui l’interviewent à ce moment-là non plus d’ailleurs. Le procureur requiert le maintien en détention malgré les garanties de représentation qui ne sont pas contestées, après délibéré Sébastien comparaîtra libre à son procès fixé le 10 mai à 13h30 24ème chambre du TGI de Paris.
Ce même matin un homme, la quarantaine, SDF, sans ressource, est condamné à 2 mois de sursis pour avoir voler 21 livres de la Pléiade au BHV. Il doit comparaître dans les jours à venir pour une affaire similaire...