Kurdistan Nord. Attaque de représailles des HPG en l’honneur des martyrs kurdes de Hakkari.
(DozaMe)
Les guérillas kurdes des HPG ont attaqué deux véhicules militaires kurdes du poste militaire de Xarcewa qui roulaient sur une route de montagne mercredi dans le district de Baskale dans la province de Van.. 7 soldats ont été tués et 6 autres blessés.
Les HPG ont déclenché une bombe télécommandée envoyant un véhicule plusieurs centaines de mètres en contrebas. Parmi les 7 tués on compte deux sous-officiers, les 6 blessés le sont sérieusement.
Les HPG ont dédié l’attaque aux civiles kurdes tués par les forces de sécurité turques à Semdinli, Yuksekova et Hakkari, et envoient leurs condoléances aux familles et à l’ensemble du peuple kurde. Les HPG promettent que les attaques contre le peuple kurde ne resteront pas sans réponse.
Kurdistan Nord. 80 000 Kurdes se sont rassemblés pour les funérailles des civiles tués par les forces turques.
(DIHA et ANF)
Les forces de sécurités turques n’ont pas été déployées pendant la cérémonie mais 3 chasseurs F-16 ont survolé la zone ainsi que plusieurs hélicoptères Sikorsky et Cobra au-dessus du cimetière.
CENTRE D’INFORMATION DU KURDISTAN
147 Rue Lafayette 75010 Paris
Fax : 00 33 140 16 47 23
Tel : 00 33 142 81 22 71
E-mail : cikparis@wanadoo.fr
Home page : www.kurdishinfo.com
L’armée turque tire ouvertement dans la rue sur le peuple kurde
L’intervention de la police contre une foule estimée à 30.000 personnes, qui s’était rassemblée, pour protester contre le terrorisme d’Etat du 9 novembre dernier, s’est soldée par la mort de cinq civils kurdes, assassinés en pleine rue. 28 personnes ont été blessées et plusieurs autres ont été mises en garde à vue.
Le communiqué du maire de Yuksekova, Salih YILDIZ, précise que les tirs qui ont tué Islam BARTIN, Sefer BOR, Giyasettin AVCI, Ersin MENGES , Abdulhaluk GEYLANI, et blessé 28 autres personnes, sont l’oeuvre des "special teams".
Les Panzers de la police et des "special teams" contrôlent le centre de l’arrondissement. Mais la population, apprend-on, s’est réunie dans le quartier de Yesildere où continue de régner une très forte tension.
L’attaque à explosif de la libraire, les tirs mortels de la police et, dernier en date, le massacre à Yuksekova, démasquent les auteurs des violences au Kurdistan.
L’Union Européenne qui, dans son rapport du 9 novembre 2005, tient les kurdes comme responsables des troubles, encourage, de fait, la contre guérilla liée à l’armée turque.
Si les institutions européennes se rendaient sur place, au Kurdistan, elles pourraient voir, de visu, qui est responsable de la montée des tensions en Turquie, elles pourraient constater que le terrorisme d’Etat a frappé, hier, Diyarbakir, et aujourd’hui, Yuksekova.
Les institutions européennes doivent mettre en place les mécanismes pour juger les auteurs de ces actes de terreur.
Le temps est venu pour dire stop aux massacres perpétrés au Kurdistan, sous les yeux du monde entier, et de condamner le réseau qui orchestre les crimes d’Etat.
Rester muet face cette barbarie, c’est l’encourager et l’approuver.
Erevan : manifestation kurde en faveur d’Ocalan le 14-11-2005
(Comité de défense de la cause arménienne)
Près d’un millier de Kurdes d’Arménie ont manifesté mercredi 9 novembre 2005 à Erevan pour exiger la libération du chef rebelle kurde Abdullah Ocalan, qui purge une peine de prison à vie en Turquie depuis 1999, et protester contre la politique d’Ankara visant le peuple kurde.
Les manifestants ont défilé au centre de la capitale arménienne avec pour slogans "Liberté à Ocalan" et "Paix au Kurdistan", avant de conclure leur action devant le siège de la représentation de l’ONU à Erevan.
"Nous sommes très préoccupés par le sort de notre leader en prison", a indiqué le dirigeant du Comité "Kurdistan" d’Arménie Therkez Rach, à la tête d’une communauté comptant entre 60.000 et 80.000 personnes, selon les estimations.
"Nous condamnons également la politique de la Turquie (visant les Kurdes) et nous voulons que notre action de protestation attire l’attention de la communauté internationale", a-t-il ajouté.
"Nous frappons souvent aux portes de l’ONU, mais nous ne recevons rien que des promesses", a dit le chef des Kurdes arméniens.
Abdullah Ocalan est incarcéré en isolement sur l’île-prison d’Imrali, dans le nord-ouest de la Turquie.
Agé de 55 ans, le leader du Parti des travailleurs du Kurdistan séparatistes kurdes de Turquie) avait été condamné à la peine de mort en 1999 pour "séparatisme", pour avoir dirigé pendant quinze ans une rébellion visant à créer un Etat indépendant dans le sud-est du pays, à majorité kurde. Cette sanction avait été commuée en réclusion à perpétuité en octobre 2002 après l’abolition de la peine de mort en Turquie.