Camarades, amis,
Nous sommes en grève de la faim.
Comme nous l’avions annoncé d’avance, aujourd’hui, les militants du PCE(r) et les guérilleros des GRAPO arrêtés à Paris en juillet 2002, nous nous sommes déclarés en grève de la faim indéfinie.
Grève contre le montage politico-juridique avec lequel les fascistes espagnoles et les collaborationnistes français veulent criminaliser les activités politiques du PCE(r) par assimilation à l’action armée des GRAPO.
Grève contre la Loi de Partis, qui est le bélier de cette criminalisation et de beaucoup d’autres criminalisations d’organisations politiques, antirépressives, de solidarité... et qu’ils nous appliquent, en outre, à effet rétroactif.
Grève contre le brutal bâillon que le Tribunal nous imposa le 6 octobre en nous empêchant tout exercice de la parole moyennant l’action coercitive de la gendarmerie.
Grève contre les interdictions (isolement et interdiction de communiquer entre nous), fixées depuis plus de trois ans par le juge vichyste Jean-Louis Bruguière et prorogées maintenant par le tribunal avec les propos évident de nous rendre impossible toute défense.
Grève pour le droit de la classe ouvrière à s’organiser dans son Parti, pour les libertés politiques, pour le droit à l’autodétermination et pour l’amnistie.
Fresnes, le 28/10/05
Prisonniers Politiques du PCE(r) et des GRAPO
arrêtés à Paris en Juillet 2002