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Publiée le mars 1998

- Guérilleros Fédaïs du Peuple d’Iran


L’enlèvement d’une militante de l’Organisation des Guérilleros Fédaïs du Peuple d’Iran par les agents de renseignements français à Paris

L’enlèvement d’une militante de l’Organisation des Guérilleros Fédaïs du Peuple d’Iran par les agents de renseignements français à Paris : une politique au profit du régime de la république islamique d’Iran (RII)

Jeudi 5 février 1998 à 8H30, une des militants de l’Organisation des Guérilleros Fédaïs du peuple d’Iran (OGFPI) a été enlevée mystérieusement à proximité de son lieu de résidence à Paris. Au début, nous ne savions rien sur les kidnappeurs. Puis nous avons découvert que cette action criminelle avait été commise par les services de renseignements français. Mais nous avons préféré faire notre enquête avant de prendre une position. Aujourd’hui, notre enquête terminée, nous informons brièvement nos compatriotes, l’opinion publique et les médias sur les buts cachés de ce complot :

Le besoin de la France de conclure davantage de contrats économiques avec la RII a entraîné comme consequence, une chute des valeurs et des principes de ce pays, surtout dans ses relations internationales. Aujourd’hui tout le monde est au courant de ses arrangements. Et tout le monde se rappelle encore le triste souvenir des assassinats des dirigeants de l’opposition iranienne en France au cours des dernières années, suite à la conclusion des contrats économiques entre l’Iran et la France. Enfin ces dernières années, le comité de coordination des services de renseignements français et iranien a été creé à Paris. Depuis, les services de renseignements français surveillent régulièrement les responsables de l’Organisation en France. Et face à nos protestations, à chaque fois, ils invoquent la sécurité du pays.

Depuis longtemps, la militante enlevée le 05.02.1998 était sous surveillance. L’équipe qui l’a enlevée, était composée de 5 français et un iranien. Nous ne savons pas encore si l’iranien fait partie des traîtres au service de la D.S.T. ou s’il est un agent de la SAWAMA (service des renseignements et de la sécurité iranienne - ndlr) qui travaille au sein du comité de coordination des services de renseignements français et iranien. Aussitôt après l’enlèvement, elle a été transférée dans un bâtiment situé dans le quartier de la Défense. Et elle a été interrogée sur ses relations avec les dirigeants de l’Organisation en Iran et à l’étranger. Depuis quelques mois, il y avait eu un certain changement dans la nature de ses relations et des activités de notre camarade. Voyant ces changements, les français pensaient que notre camarade avait pris ses distances par rapport à l’Organisation. Et ils supposaient qu’en créant une atmosphère de peur et l’intimidation, ils pourraient la mettre au service des projets communs du régime de la RII et de la France.

Quand les menaces n’ont pas pu arranger leurs affaires, pour atteindre leur but, ils ont détaillé leur surveillance et leurs écoutes telephoniques de ces 12 derniers mois concernant les conversations téléphoniques de notre camarades avec les dirigeants de l’Organisation et même avec sa famille en Iran. Pour des raisons de sécurité, dans ses communications avec l’Iran, notre camarade utilisait toujours les cabines publiques . Les agents français ont avoué d’avoir contrôlé ces cabines et ils ont même identifié les interlocuteurs de notre camarade en Iran. De plus, les Français sont même au courant des appels et des communications des interlocuteurs de notre camarade en Iran. Cela n’est possible qu’avec la collaboration directe de la RII et de la France. Si non, pour obtenir ces renseignements, la France peut-elle mettre sur écoute les lignes téléphoniques iraniennes ? De toute façon, quand les menaces et les tentatives pour acheter notre camarade ont échoué et comme ils n’ont pas pu briser la volonté de notre camarade qui a défendu fermement l’idée et les positions de l’Organisation, ils l’ont libérée sous prétexte qu’elle était prisonnière politique en Iran ( !), le 06.02.1998 avant midi .

Nous attirons donc l’attention de toutes les forces de l’opposition iraniennes présentes en France sur le fait que le gouvernement français a besoin des relations de ce genre avec le régime de la RII. Et il va continuer cette politique. Pour réaliser ses projets économiques, la France est prête à sacrifier tout et tous. Comme la vie des dizaines de dirigeants de l’opposition iranienne assassinés en France au cours des dernières années.

Plus la crise politique et économique de la France s’approfondit, plus les dirigeants français cherchent des solutions aventuristes. Dans cette façon de résoudre les problèmes, la France a une expérience tres riche.

La France : le berceau du terrorisme ou de la démocratie

Un regard sur l’histoire des dernières décennies prouve qu’en 1956, la France a procède au premier détournement d’avion de l’Histoire. Les dirigeants du Front de la Libération Nationale algériens (FLN) dont Ben Bella ( premier président algérien après la libération), à bord d’un avion marocain, sont kidnapés et emprisonné en France. Le 01.11.1954, le gouvernement français par l’intermédiaire de son ministre de l’intérieur, François Mitterand, a déclaré : « l’Algérie, c’est la France ... ». A l’époque F. Mitterand prétendait que : « Les départements de l’Algérie sont les départements de la république française. Des Flandres jusqu’au Congo en Afrique, s’il y a quelques différences dans l’application de nos lois, partout la loi s’impose et cette loi est la loi française ... ».

Aujourd’hui, l’histoire témoigne du contraire de toutes ces prétentions infondées et sans scrupules de la France. A l’époque Mitterand considérait les insurgés algériens de « pauvres gens emportés sottement et tragiquement dans une aventure imbécile ». Mais aujourd’hui la réalité prouve que les rêves et la politique française en Algérie et au Congo étaient plus absurdes et plus imbéciles que ceux des autres. Aujourd’hui, tout le monde sait ce qui se passe au Congo. Le Congo est-il encore resté un département français ? Ou il est en train de mener une lutte de classe en suivant l’exemple de la République Congo Démocratique sous la présidence de M. Laurent Désiré Kabila ? Est-ce que la revendication de Mitterand : « la France est présente en Afrique... pour que la France africaine soit, à travers le temps, le plus beau témoignage de la pérennité d’une civilisation que notre génération aura continuée », est réalisée ?

Est-ce que l’emprisonnement de Ben Bella a pu mettre fin aux luttes du peuple algérien ? Ou a-t-il redoublé la colère des combattants contre les tortionnaires et les mercenaires français en Algérie ? Aujourd’hui, cette colère est en pleine flamme. Et enfin, quel projet s’est-il réalisé ? Les rêves des colonisateurs français ou le Droit incontestable et historique d’un peuple insurgé ? Tout le monde sait que l’état français a une grande expérience dans le domaine de l’enlèvement et de l’extradition des combattants révolutionnaires contre les régimes dictatoriaux. Nous pouvons citer quelques exemples : Après les événements d’Algérie, Mehdi Ben Barka, le révolutionnaire marocain, l’opposant dur au régime du roi Hassan et réfugié politique en France, avec la collaboration des services de renseignements français et marocain a été enlevé et assassiné.Il y a dix ans avec la complicité mystérieuse des services de renseignements français, la représentante du Congres National Africain (ANC) en France, Dulcie September, a été assassinée à Paris par les agents du régime de l’apartheid. Mais la France est décidée à continuer cette politique. En suivant cette politique, au cours des dernières années, neuf dirigeants de l’opposition iranienne ont été assassinés en France par les agents de la RII.

Après l’Algérie, l’Iran

Aujourd’hui après des années de barbarie et de sauvagerie en Algérie, au Rwanda, en Yougoslavie etc., la France n’a pas encore l’intention de tirer des leçons. L’appétit inépuisable de la bourgeoisie française exige d’autres victimes. Derrière les discours grandioses et démagogiques, la France est à l’origine de crimes horribles. Dans son pays, elle se considère comme un des pays le plus démocratique du monde. Mais en même temps, elle collabore avec la RII. Un des régimes les plus criminels et les plus réactionnaires jamais vus dans l’histoire. Un jour, elle apparaît dans le rôle de médiateur pour la politique du « dialogue critique » avec la RII. Un autre jour, elle conclut des contrats en secret avec ce dernier et pendant toute cette période, elle prépare l’assassinat des dirigeants de l’opposition iranienne pour les criminels de la RI. Aujourd’hui ces sortes de manoeuvres sont considérée comme le commerce de l’Homme. A la fin du vingtième siècle, c’est une grande honte.

Chaque fois que notre Organisation fait des déclarations ouvertes de ce genre, l’état français les présente au regime de la RI comme une preuve de sa contradiction avec l’opposition iranienne et de son amitié avec les dirigeants iraniens. La France ne doit pas oublier que ces écrits, et ces déclarations sont aussi une preuve pour la population iranienne. Nous faisons ces déclarations afin que notre population sache que dans un avenir dont nous fixerons la date et le lieu et non pas l’état français, nous serons obligés d’agir de la même façon. Nous avons de la patience, mais notre patience n’est pas illimitée, et nous ne pouvons pas supporter davantage l’agression des agents français. La présence de quelques réfugiés politiques militants de notre Organisation en France qui sont justement des opposants sérieux et irréconciliable avec la RI, n’accorde pas le droit à l’etat français qu’en créant une atmosphère de crainte et d’intimidation, elle tente de façon continue d’infiltrer notre organisation. Elle vient d’atteindre une telle degré de cynisme qu’elle menace ouvertement de livrer nos camarades au régime iranien. Si l’exécution de 51 combattants algériens par la France au cours des années 1956-59 était une solution logique pour la crise ; Si l’exécution symbolique du communiste d’origine française Fernand Iveton a pu atténuer la crise française ; Certainement que la collaboration bilatérale des régimes français et iranien dans la décennie 90 pour assassiner les dirigeants de l’opposition et l’enlèvement de nos camarades, résoudra les problèmes de la France !

L’histoire des luttes contemporaines apprécie beaucoup les souvenirs d’Henri Alleg, directeur du journal communiste interdit « Alger Républicain ». Ses témoignages des années 1958 sur la pratique des tortures inhumaines et terribles par les français en Algérie, sont encore une source sûre et valable. Des tortures que nous pouvons seulement comparer avec celles de la Gestapo. Si l’usage de tant de bassesse et de vilénie a pu empêcher les combattants algériens de continuer leur luttes, sûrement que l’enlèvement et la complaisance actuelle des français au profit du régime iranien pourra décourager les révolutionnaires iraniens dans leur lutte contre le régime de la RI. Il ne faut pas oublier la présence des nombreux agents bilatéraux iraniens au sein des services de renseignements français. Ceux-ci ont un rôle très efficace et influent dans la détermination de la politique française à l’égard de l’opposition iranienne. Il est peu probable que ces mouchards et ces traîtres retournent un jour, même clandestinement, en Iran. Ayant peur de l’avenir, ils présentent les forces de l’opposition iranienne comme peu nombreuse et sans influence dans les événements à venir en Iran. C’est un piège que les éléments de la RII ont tendu. Et le régime français est tombé dedans. Si les responsables français veulent connaître l’opinion des Iraniens à leur égard, ils doivent demander à ce troupeau de mouchards de traduire une petite partie des conversations téléphoniques des Iraniens résidants en France. Ainsi ils s’apercevront l’opinion négative et la haine de ces Iraniens à leur égard. L’opinion d’une forte majorité d’Iraniens (sauf les traîtres et les mouchards des services de renseignements français) à égard de l’etat français est que c’est un « sale régime, un régime crapuleux etc, ... ». Ce sentiment négatif existe en Iran comme à l’étranger. Et il est une source de force et d’appui pour notre organisation.

La présente déclaration n’est ni une menace, ni une plainte. Dans notre activité révolutionnaire, nous sommes obligés de déclarer tout ce qui est dans l’intérêt de notre peuple. Vingt-sept ans d’histoire glorieuse de l’Organisation démontre sa lutte infatigable contre les forces impérialistes et réactionnaires. Nous voulons que notre population, les organisations des droits de l’homme et l’opinion internationale soient au courant de la réalité et des événements probables de l’avenir. Nous voulons aussi informer ceux des dirigeants et du peuple français qui ne considèrent pas la France « des Flandres au Congo en Afrique », pour qu’ils réfléchissent à l’avenir des relations franco-iraniennes.

Si, pour assurer les intérêts économiques de la France, les dirigeants de l’opposition iranienne doivent être les boucs émissaires des contrats économiques avec le régime de la RII ; ou si en enlevant nos camarades en compagnie des agents de la SAWAMA ou des espions bilatéraux, des documents et des renseignements saisis sont mis à la disposition des agents de renseignements de la RI ; ou si dans l’espoir d’obtenir des renseignements sur nos relations avec nos camarades d’Iran afin de les livrer à la RI, ils ecoutent même les cabines publiques que nos camarades utilisent ; dans ces conditions, compte tenu de la domination d’un régime dictatural et religieux en Iran, nous aurons toujours le droit d’agir et de riposter dix fois plus fort contre les mercenaires français en Iran. Nous déclarons ouvertement que tôt ou tard des incidents auront lieu en Iran. Et nous confirmons une nouvelle fois que nous ne cherchons pas ces incidents. Mais en principe, pour un accord de paix, il faut la volonté et l’exigence de deux parties. Par contre, pour déclencher une guerre ou faire une dispute, la volonté d’une seule partie suffit. Aujourd’hui, précisément, nous sommes face à une telle situation. La France, cherche à tout prix un conflit avec nous. Plus nous montrons de la souplesse et nous restons maîtres de nous, et nous refusons d’entrer en conflit, plus l’etat français l’exige. Et il interprète notre position comme un signe de faiblesse. Par conséquent, un jour, nous allons perdre patience et ce jour-là l’etat français comprendra bien qu’il n’avait pas l’intérêt d’être aussi têtu. Le jour où les premières attaques des Guérilleros Fedaïs du Peuple auront lieu contre les agents français résidant en Iran, personne ne pourra calmer notre haine et notre sentiment de vengeance.

L’histoire dévoilera la nature exacte des aventuristes qui sont prêts à tout pour garantir leurs intérêts économiques. Apparemment, le destin des agents et des éléments de la France en Iran, est lié à celui des dirigeants du régime de la RII. Pour qu’il soit une bonne leçon à tous les traîtres et à tous les agresseurs. Apparamment, l’expérience de leur politique aventuriste et illogique en Algérie, au Rwanda, en Yougoslavie, au Congo, etc. ne leur suffit pas. L’etat français a l’intention d’ajouter l’Iran à cette longue liste.

Article publié dans le journal de KAR - L’Organe de l’Organisation des Guérilleros Fédaïs du Peuple d’Iran - No : 224 - Février, Mars 1998


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