Liberté pour Action Directe !
Explosion du travail précaire, délocalisations, chômage, course effrénée aux profits, destructuration du service public, criminalisation systématique de l’action syndicale...
La bourgeoisie a peur.
Peur que l’évidence de l’enfoncement dans la nuit capitaliste rende, aux yeux de la population, encore plus perceptible le caractère inique du système sur lequel repose sa domination. Parce que la bourgeoisie ruine nos existences, parce que les conditions de vie et de travail qu’elle tente d’imposer, nécessitent, aujourd’hui comme
hier, un niveau de riposte, de résistance à la hauteur des enjeux, l’Union locale de la Confédération nationale du travail (CNT) de Béthune manifeste sa solidarité aux prisonniers politiques anticapitalistes et anti-impérialistes embastillés dans les prisons de l’Union
européenne, et notamment aux militants du groupe "Action Directe".
Incarcéré depuis 1984, Régis Schleicher s’est déjà vu refusé cinq demandes de liberté conditionnelle. Parce qu’ils n’ont pas accepté d’abjurer, en dépit de conditions d’enfermement moyenâgeuses, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan subissent, depuis 1987, la
vengeance de l’Etat français qui examinera, en juin et juillet, leur demande de liberté conditionnelle.
A l’occasion de la Journée internationale des prisonniers révolutionnaires, l’UL CNT de Béthune s’associe à l’initiative de Défense Active qui appelle à un rassemblement le 18 juin 2005 à 15 h devant la gare de Troyes, en faveur de la libération de Régis Schleicher (incarcéré en isolement à Clairvaux dans l’Aube) et des
prisonniers politiques d’Action Directe.
Béthune, le 2 juin 2005
UL CNT Béthune