Ce mercredi 11 mai 2005, le tribunal correctionnel de Paris -14ème chambre "jugeait" Alberto Lopez de la Calle Gauna, Mobutu, pour ne pas avoir respecté la législation sur l’assignation à résidence surveillée.
Dans la nuit des 12 au 13 novembre 2000, alors que six fonctionnaires des Renseignements Généraux étaient présents dans l’hôtel d’Aubusson où il était retenu, Alberto avait décidé que le temps de la liberté était revenu et il avait quitté sa résidence par la fenêtre de sa chambre à l’aide de draps noués avec soin.
Condamné à 3 ans (le maximum légal pour cela) par défaut le 26 septembre 2002, Alberto refusait cette condamnation et était rejugé pour ce seul fait aujourd’hui. Pour le président du tribunal comme pour la substitut du procureur, l’accent a été mis sur tout ce dont avait été accusé Alberto dans le passé
et sur ce dont il sera accusé dans un autre procès pour son activité présumée après son auto-libération.
La réquisition a été de 3 ans, le maximum, comme dans le procès par défaut.
Pour Maritxu Paulus Basurco, son avocate, deux demandes de non-lieux : les délais de durée d’assignation n’ont pas été respectés, et accepter son assignation mettait sa vie en péril, l’issue programée étant la remise aux autorités espagnoles avec la torture comme conséquence.
Délibéré le 1er juin prochain.