BASTIA, 1er mars (AFP) - Un attentat à l’explosif a visé la maison d’arrêt de Borgo (Haute-Corse) dans la nuit de vendredi à samedi, mais n’a fait que peu de dégâts matériels, a-t-on appris auprès des gendarmes.
Une charge de faible puissance avait été placée contre le mur d’enceinte de l’établissement. Elle a explosé vers 01H30 ne provoquant que peu de dégradations, a-t-on précisé.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, un porte-parole du ministère de la Justice a précisé que cet attentat, commis par "plusieurs hommes cagoulés et masqués" qui ont pu s’enfuir, n’avait pas perturbé le fonctionnement de la maison d’arrêt.
Le ministre de la Justice Dominique Perben "condamne avec la plus grande fermeté cette deuxième attaque en quelques jours contre un bâtiment de la justice en Corse", souligne le communiqué en assurant le personnel de "toute la solidarité" du ministre.
"Cet évènement ne modifie en rien la détermination du gouvernement à mener la politique entamée en faveur de la Corse", conclut le communiqué.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, c’est un cantonnement de gendarmes mobiles de Borgo qui avait été pris pour cible : deux charges de faible puissance déposées contre le mur d’enceinte de la caserne avaient explosé, causant peu de dégâts.
Quelques heures plus tard, dans la soirée de jeudi, deux hommes à motocyclette avaient ouvert le feu sur la façade du palais de justice d’Ajaccio, sans faire de blessé, avant de prendre la fuite.