La femme de Marco, Emanuela a visité notre ami lundi 2 et mardi 3 septembre pendant 30 minutes par jour. L’intention était d’avoir deux parloirs d’une heure chaque jour, mais c’est impossible dans les prisons Suisse. Marco ne va pas bien, il ne peut pas voire la fin des difficiles conditions de détention. Le terrorisme des institutions qui voient en Marco une menace en sont la cause. Cela peut continuer pendant trois mois mais aussi pendant trente ans. Mais Marco est enragé et c’est signe de l’intention de continuer à combattre. Nous attendons beaucoup de la manifestation de vendredi 13 septembre. Marco et Emanuela demandent d’elargir la solidarité à Nicola Bortone, qui est à la prison de Pfaffikon , car suspecté d’appartenir aux nouvelles Brigades Rouges. Mais il n’a pas été interrogé par quelqu’un de la justice italienne. Depuis son arrestation sa femme est morte en laissant deux enfants. Nicola pense que après l’extradition vers l’Italie il ne pourra jamais les voir. La solidarité avec l’homme ne peut pas être conditionnée par des opinions politiques différentes de celles de Marco.