De l’intérieur de l’hôpital de Nikea, où nous nous trouvons ces derniers
temps, sous des conditions d’isolement, sans téléphone, avec des
difficultés d’obtenir des journaux et avec des d’arrangements continuels
en ce qui concerne les visites de nos proches et de nos avocats, nous
avons tout de m ?me pris connaissance de vos gestes de solidarité toujours
plus nombreux et de la façon dont l’état y réagit. Ayant perdu toute
apparence « humanitaire » il montre toujours plus souvent son véritable
visage abominable, réprimant avec zèle toutes vos tentatives de faire
connaître notre lutte collective. Le cas de B. Grivas, sauvagement tabassé
par les flics le samedi 13 janvier, est caractéristique. Nous nous
réjouissons beaucoup quand nous vous sentons, le contact immédiat avec
votre solidarit ? nous donne du courage et la force de continuer.
Tant qu’ils essayeront de soumettre les consciences, elles s’insurgeront
La passion de la liberté est plus fort que toutes les geôles
17 janvier 2007
Tarassio Santorozni
Gerasimos Kyriakopoulos