De l’hôpital de Nikaia, où nous nous trouvons toujours, nous adressons
aujourd’hui nos salutations chaleureuses à l’assemblée de l’occupation de
l’école Polytechnique et au mouvement de solidarité toujours plus large
autour de notre juste cause. La décision du procureur mais aussi le fait
que le conseil qui examinera notre n’a toujours pas siégé jusqu’à ce
jour-ci, prouvent encore une fois que pour le pouvoir celui qui lutte pour
la liberté et la dignité est un ennemi à abattre.
Nous ne sommes pas des héros, nous aimons la vie, mais il n’y a pas de vie
possible sans dignité. Nous ne revendiquons pas uniquement notre propre
libération immédiate, mais aussi celle de K.Katsadouras, parce que même
selon les lois de ce pouvoir hypocrite, la poursuite de notre détention
préventive est illégale.
Notre lutte ne peut s’arrêter, c’est un sens unique jusqu’à ce que nous
obtenons raison. Peu importe les jeux que le pouvoir voudrait jouer sur
notre dos, ils ne nous regardent pas parce que il ne peut pas soumettre
notre conscience et nos rêves. ILS NE PASSERONT PAS ET LE POUVOIR SERA DE
TOUTE FACON DEMASQUE DEVANT LES YEUX DE LA SOCIETE ENTIERE.
La lutte collective continue.
Nikaia, 25 janvier 2007
Tarassio Santorozni et Gerasimos Kyriakopoulos