Les militants d’Action Directe résistent toujours dans leurs prisons.
Jugés par des tribunaux d’exception, condamnés à perpétuité, ils sont
aujourd’hui tous libérables, ayant accompli leur peine incompressible.
Mais l’État s’acharne à exiger d’eux qu’ils se « repentent ». Et les
procédures d’examen de leurs demandes de libération ont été encore durcies :
examinées auparavant devant la juridiction du lieu d’emprisonnement, elles le
sont désormais à Paris, sous le contrôle renforcé du pouvoir. Nathalie Ménigon
a eu la primeur de cette nouvelle forme de juridiction d’exception : sa
dernière demande de suspension de peine vient récemment d’être rejetée.
Pour protester une dernière fois en cette année 2006, au cours de laquelle
Joëlle nous a quittés.
Pour préparer les mobilisations du mois anniversaire de février 2007 (ils auront
subi 20 ans de prison !).
Pour dire notre refus du chantage "reniement contre libération"
Pour arrêter la machine à détruire et arracher les militantEs d’Action Directe à
l’enfermement !
Toutes et tous au rassemblement de protestation et de solidarité !
le jeudi 7 décembre 2006 de 18h à 19h
devant la direction de l’Administration pénitentiaire
(carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)
Collectif Nlpf !