Maintenant c’est la police politique du PNV qui réprime, massacre et
emprisonne. Liberté pour Igor et Ibai, militants du MLNV à Vitoria-Gasteiz
Ce n’est pas un hasard que chaque fois que le PNV se sent supplanter dans
l’agenda politique, il emploie sa police pour réprimer, massacrer et
emprisonner la dissidence révolutionnaire basque. Ainsi il pourra être
considéré fidèle à l’alliance avec l’Etat fasciste espagnol et ses
négociations et machinations pourront continuer. Après ces dures actions
dans les dernières semaines contre la jeunesse lors de l’évacuation de
gaztetxes et de maisons occupées à travers toute la communauté autonome
basque, en fin de semaine dernière ces actions policières furent le sommet
de l’impudence, de la brutalité répressive et de l’insolence politique.
Deux militants de la gauche abertzale de Vitoria-Gasteiz, Igor M. et Ibai
P. furent arrêtés et emprisonnés (respectivement à Soto del Real et Meco),
ceux et celles qui protestaient contre de telles arrestations furent roués
de coups (2 blessés graves et 5 arrêtés), les bars et maisons occupées
proches du milieu abertzale furent attaqués ; arrogance et attitudes «
gangsteriles » de la part de cette police (Prélèvement illégal d’ADN sur
des mégots et crachats supposés être aux actuels emprisonnés).
C’est la politique actuelle en Euskal Herria. Le MLNV et même ETA tentent
d’établir les bases pour une négociation politique satisfaisante pour les
intérêts de tout Euskal Herria, alors que les partis politiques qui
soutiennent le fascisme d’État et ses polices répriment, massacrent et
emprisonne la jeunesse combative basque.
Les uns, exigent la paix pour la liberté, et d’autres, au contraire,
fracassent les cranes, il légalisent, ferment les maisons occupées suivant
ainsi la justice-farce et la plus brutale des criminalisations. S’ils
pensent qu’ainsi ils vont réussir à mater la jeunesse combative, l’envie
de liberté du peuple travailleur, ils se sont encore trompés et pris le
chemin du sang et de la répression.
De ce fait, le SRI se solidarise avec Igor et Ibai et exige leur remise en
liberté immédiate ainsi que le chatiment des coupables de la fin de
semaine sanglante à Gasteiz : la Ertzantza et son soutien politique le PNV
Secours Rouge International. Comités de Euskal Herria, Catalogne, Galice,
Madrid, Andalousie, Aragon, État français et Italie.