MANDAT D’ARRET EUROPEEN
Nous vous faisons parvenir le dossier sur le mandat européen [format word]. L’arrestation de Jean-François LEFORT signifie pour nous l’accélération d’un processus répressif à long terme. Au-delà des engagements de chacun, des choix que nous faisons, le pas qui est franchi concerne une forme de libre échange européen : celui de la répression.
A Madrid, à partir de la mi-février, commence un méga procès qui concerne plus de 200 inculpés du monde politique, associatif et de la presse du Pays Basque. Le raisonnement qui a prévalu à leurs arrestations, à la confiscation de leurs biens, est le suivant : Toute structure publique de gauche et indépendantiste est, de fait, un soutien logistique à ETA, donc un groupe terroriste. De l’histoire de "Vichy" à l’actualité italienne, certains d’entre vous connaissent déjà le procédé. Par les pouvoirs discrétionnaires, hérités de Franco, dévolus à ce juge, il peut ordonner des arrestations, des illégalisations et des confiscations de biens de manière "préventive".
Des exemples concrets : la fermeture administrative de deux quotidiens "Egin" et "Egunkaria", l’arrestation d’une partie du personnel et la confiscation de leurs biens. Les prévenus sont soit originaires de l’état français soit originaires de l’état espagnol. Ils encourent de 111 ans à 14 ans de prison. En Espagne, il n’y a pas de confusion de peines sur ces dossiers. Par ailleurs, nous sommes confrontés à un problème de taille qui entache toutes les procédures en cours : la pratique quasi systématique de la torture dans l’état espagnol. Aujourd’hui nous en appelons à l’ensemble de la Société Civile et Politique, au-delà de nos différences, pour diffuser, soutenir et, dans la mesure de nos moyens, empêcher que se perpétue un état juridique et répressif d’exception qui nous concerne tous.
Askatasuna.
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A DIFFUSER VERS TOUS VOS RESEAUX
Pour tous ceux et celles qui habitent la région parisienne, la 1ère audience aura lieu le 26 janvier à 13h30 au Tribunal Paris