Les banques continuent d’être les cibles favorites de la "kale borroka" (la "lutte de rue" des patriotes basques). Hier matin, un engin explosif de fabrication artisanale de faible puissance a explosé à l’entrée d’une succursale du Banco Vizcaya Bilbao à Vitoria, située au 16 de la rue Venezuela. L’explosion a endommagé la porte du local.
Un peu après, vers 3h30 du matin, des inconnus ont mis le feu à un distributeur de billets d’une officine de la Caja Navarra, dans le quartier de la Milagrosa à Irunea (Pampelune). Avec ces deux attaques, nous arrivons au chiffre de 333 actions de terrorisme urbain cette année, 100 de plus déjà que pour toute l’année 2004.
L’engin qui a explosé face à la Banque de Bilbao Vizcaya était composé d’une bombonne de camping gaz et d’un aérosol, et n’a réussi qu’à endommager l’entrée du local sans toucher au distributeur automatique à l’intérieur, d’après la Ertzaintza (police basque).
Pour ce qui est de l’attaque de la Caja Navarra qui a entièrement détruit le distributeur, de l’essence et du liquide inflammable ont été détectés.
VIOLENCE CROISSANTE
L’escalade de la violence de rue ne cesse pas. Il ya eu 20 actes de ce type dans le seul mois d’octobre au Pays basque et en Navarre, en Novembre cette tendance s’accentue.
Les jeunes favorables à l’ETA profitent des fêtes qui ont lieu dans tous les villages du Pays Basque et de Navarre pour se faire remarquer en attaquant des biens mobiliers et en détruisant des infrastructures publiques.
C’est la 7è attaque de ce type depuis qu’ETA a rendu publique une déclaration dans laquelle l’organisation affirme "sa ferme volonté" d’avancer dans la résolution du conflit basque " au moyen de la négotiation et de l’accord".