Deux attaques contre des cibles françaises à Berlin au nom d’Action Directe
AFP 20.02.06 | 19h14
Un groupuscule allemand proche d’Action Directe (AD, extrême-gauche française) a revendiqué deux attaques contre des cibles françaises à Berlin par solidarité avec des détenus d’AD, dans un courrier parvenu lundi à l’AFP.
Dans la nuit du 16 au 17 février dernier, des incendies ont été déclenchés dans une filiale du groupe automobile Renault, tandis qu’un centre culturel français privé a été maculé d’inscriptions, a précisé dans ce courrier le groupuscule nommé "militante gruppe" ("groupe militant").
Un collaborateur de Renault a précisé à l’AFP que deux camionnettes avaient été incendiées. Personne n’a été blessé.
Une enquête a été ouverte par le Parquet de Berlin et confiée au service de police chargé de la sécurité de l’Etat.
"Renault est un élément incontournable dans la structure du complexe militaro-industriel français", écrit le "groupe militant". Et le "Centre français" représente l’Etat français comme institution "culturelle et politique".
Le "groupe militant" affirme avoir mené cette double action par solidarité "anti-impérialiste et communiste" dans le cadre d’une journée d’action pour la libération des détenus d’Action Directe.