LE PRISONNIER POLITIQUE BASQUE TXOMIN AIZPURUA ATTEINT D’UNE GRAVE MALADIE Son avocate a déposé une demande de remise en liberté

Le prisonnier politique basque Txomin Aizpurua avait été emmené à l’hôpital de Fresnes le mois dernier pour y subir des examens. Ceux-ci ont révélé qu’il était atteint d’une grave maladie.

Bien que l’expertise médicale demandée par la juge n’ait pas encore été pratiquée, l’avocate de Txomin a d’ores et déjà demandé sa remise en liberté en se basant sur le rapport du médecin de la prison mentionnant "maladie au pronostic réservé".

Askatasuna exige la libération immédiate de Txomin et de tous les prisonniers politiques basques qui se trouvent dans la même situation, de façon à ce qu’ils puissent suivre un traitement adapté à leur état et avant que celui-ci n’empire encore plus en raison des conditions de détention et de la politique de répression menée particulièrement contre les prisonniers politiques basques.

LA PRISONNIÈRE POLITIQUE BASQUE AINHOA BARBARIN EMMENÉE AUJOURD’HUI À MADRID POUR UNE EXTRADITION TEMPORAIRE

L’État français a mis en pratique aujourd’hui la remise temporaire demandée par l’Espagne contre la prisonnière politique d’Urretxu Ainhoa Barbarin, qui se trouvait à la prison de Fresnes. Elle devait arriver vers 18h30 à Madrid.

EXAMEN DE LA DEMANDE D’EXTRADITION DE XABIER LAREKI LE 17 MARS PROCHAIN À PAU

Hier 8 mars, le Tribunal de Pau a notifié au réfugié politique basque Xabier Lareki la procédure d’extradition lancée contre lui par l’État espagnol, puis a fixé la date de l’examen de cette demande au 17 mars à 9h.

Askatasuna appelle à se rendre au Tribunal de Pau ce jour-là, pour exprimer soutien et solidarité à Xabier, pour demander sa libération et pour revendiquer le droit des Basques de vivre libres au Pays Basque.

TXAPEO À LA PRISON DE VALDEMORO EN DÉNONCIATION DE LA MORT D’IGOR ET ROBERT

Comme dans de nombreuses autres prisons, un txapeo de 24 heures a été mené avant-hier 7 mars à la prison de Valdemoro où les prisonniers politiques basques ont également placé des ikurriñas ornés de crêpes noirs aux fenêtres, en dénonciation de la mort des militants basques Igor Angulo et Roberto Saiz.

Euskal Herria, le 9 mars 2006