Le procureur de la République a requis des peines de travaux d’intérêt général (TIG) de 105 heures à l’encontre des jeunes gens.
Ils ont aussitôt annoncé qu’ils refusaient de les effectuer s’ils devaient être reconnus coupables.
Leur avocate, Me Irène Terrel a plaidé la relaxe de ses clients.
Elle avait fait cité cinq témoins de moralité, que la présidente Chantal Dreno a dû canaliser afin d’éviter que le tribunal ne se transforme en tribune contre la biométrie.
Quelque 160 militants anti-biométrie étaient venus soutenir les trois étudiants. http://ecolesdifferentes.info/JEUDES1000BORNES.htm
Trois étudiants en philosophie ont comparu vendredi soir devant le tribunal correctionnel d’Evry pour "dégradation de biens en réunion" lors d’une action contre du matériel de biométrie installé dans une cantine d’un lycée de Gif-sur-Yvette le 17 novembre dernier.
Les trois étudiants ont cependant reconnu s’être introduits dans le lycée de la Vallée de Chevreuse à Gif-sur-Yvette avec une quinzaine d’autres militants portant masques, gants de latex et habillés de sacs poubelles, mais ont nié avoir participé au saccage de deux bornes biométriques à coups de masse.
(La biométrie est une technologie qui permet de contrôler les accès en identifiant une partie du corps, le contour de la main ou l’iris par exemple.)