mardi 10 janvier 2006, 12h28
PARIS (Reuters) - La police ferroviaire, dont Nicolas Sarkozy a annoncé la création après les violences commises dans un train lors des fêtes de fin d’année, regroupera 2500 policiers et gendarmes, annonce le ministère de l’Intérieur.
"Cette nouvelle entité coordonnera l’action des structures déjà existantes (...) auxquelles viendront s’ajouter 400 policiers et 300 gendarmes", dit-il dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion entre Nicolas Sarkozy et des responsables des transports publics et privés, dont les présidents de la SNCF et de la RATP, Louis Gallois et Anne-Marie Idrac.
Les effectifs pourront être renforcés dans les périodes d’affluence par des unités mobiles, précise le ministère.
Nicolas Sarkozy est favorable à l’idée de doter les services de surveillance des transporteurs de capacités juridiques supplémentaires et de les équiper d’armes non létales.
L’idée d’une police ferroviaire est née après les incidents survenus le 1er janvier dans le train Nice-Lyon, où quelque 600 voyageurs ont été terrorisés par une bande de jeunes gens.
Le ministre de l’Intérieur, qui avait déploré un manque de communication entre la SNCF et les forces de l’ordre, a appelé mardi de ses voeux "une meilleure mise en cohérence" des structures des transporteurs avec celles des services d’Etat.