Rassemblement de protestation, jeudi 5 janvier 2006,
Malgré son état de santé et la fin de la peine de prison dite de « sûreté », après plus de 18 ans d’incarcération, Nathalie Ménigon, militante d’Action directe, continue à subir des conditions de détention intolérables. Son état de santé précaire, suite à deux accidents vasculaires cérébraux, est bien connu de la Chancellerie, de la direction de l’Administration pénitentiaire et des experts médicaux. Malgré cela, elle n’a droit à aucun soin sérieux, par contre elle subit les brimades et les violences administratives.
En un an, sept demandes de parloir déposées pour Nathalie ont été refusées ou ignorées. Ainsi une demande effectuée en août 2005 est à ce jour, cinq mois après, toujours sans réponse malgré de nombreuses relances. Nathalie est maintenue dans un isolement de fait : elle ne reçoit aujourd’hui de visites mensuelles que de trois personnes. La direction du CD de Bapaume exerce une censure politique discriminatoire : Nathalie n’a droit qu’à deux communications téléphoniques par mois, alors que par exemple les détenus hommes de Bapaume peuvent téléphoner tous les jours.
Nous demandons que toutes les demandes de visite à Nathalie soient accordées dans de brefs délais.
Fin des brimades et des discriminations, suivi médical réel !
Solidarité avec Nathalie et ses camarades pour leur libération !
Toutes et tous le jeudi 5 janvier 2006 à 18h00 devant la direction de l’Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville)
Collectif « Ne laissons pas faire ! »
Le 30 décembre 2005
Collectif Nlpf !
http://nlpf.samizdat.net
nlpf@samizdat.net
Abonnez-vous à notre lettre d’info :
http://listes.samizdat.net/wws/subrequest/nlpf-infos
Campagne internationale : http://www.action-directe.net
Agence de Presse Associative : http://apa.online.free.fr