Le 9 novembre ont été effectuées 13 perquisitions dans différentes villes (Florence, Pistoia, Livourne, Bologne, Milan, Trieste) sur mandat du procureur de Florence. Les perquisitions sont liées à l’envoi d’un colis piégé (qui n’a pas fonctionné) à Leonardo Domenici, maire de Florence, en mars 2004.
Rappelons qu’une série de perquisitions s’était déjà déchainée au lendemain de la réception du colis, contre des compagnons anarchistes de Florence et des alentours. Sur les perquisitionnés, seuls une partie sont inculpés pour association subversive (art. 270bis) et pour la fabrication et l’envoi du colis.
Comme d’habitude, les ordinateurs, lettres, agendas et ainsi de suite ont été saisis, un matériau avec lequel on peut difficilement construire une bombe. Les éléments à charge des inculpés sont résumés ainsi sur le mandat de perquisition :
" fréquentation des immeubles occupés abusivement dans lesquels des groupes anarchistes ont des locaux, et des centres sociaux dans lesquels les idéologies typiques des mouvements anarco-insurrectionnalistes font l’objet de propagande, participation à des manifestations de rue du même type d’idéologie ou occupation de bâtiments".
Malgré qu’après plus d’une année d’enquête, de filatures, d’écoutes, etc. il ne soit rien émergé de nouveau, ils ont non seulement voulu la prolonger à tout prix, mais ils l’ont en plus pour cela étendue en faisant un nouveau tour de perquisitions dans toute l’Italie.
Cet événement pourrait presque faire sourire si les délits en cause ne permettaient pas de nous ensevelir sous de nombreuses années de prison, si nous n’avions pas déjà que trop de compagnons incarcérés depuis plus d’un an à partir de montages similaires !!!
Pour nous, il s’agit uniquement d’une confirmation supplémentaire de nos convictions : dans un monde basé sur l’oppression, ceci s’appelle justice.
Quelques perquisitionnés
[traduit d’anarcotico.net du 14 novembre 2005]