Kirkuk (DIHA). 28 mars 2006.
Le Parti de la Solution Démocratique du Kurdistan (PCDK), lors de la divulgation des résultats des travaux de son 3ème Congrès, a communiqué que le modèle qu’il allait adopter pour la résolution des problèmes en Irak était le Confédéralisme Démocratique.
Le PCDK, lors d’une conférence de presse tenue dans le bâtiment central de la ville de Kirkuk en Irak, a déclaré les résultats de son 3ème Congrès. Le Président Général du PCDK, le Dr. Faik Gulphi, a dit qu’ils avaient fait leur congrès la semaine du 21-28 mars et a décidé de déclarer ses résultats au public à partir d’aujourd’hui. Gulphi a indiqué que le PCDK mettra en place un programme de fonctionnement à la suite du congrès et a expliqué plus particulièrement les approches de son parti quant au Confédéralisme Démocratique.
Une solution pour l’Irak.
Gulphi a déclaré que les solutions fédérales qui sont actuellement en développement pour la solution des problèmes de l’Irak peuvent être valides sur le moment mais pas à long terme : « Le fédéralisme peut résoudre certains de ces problèmes. Mais nous, comme PCDK, pensons que ces solutions ne seront pas durables. Nous pensons que les problèmes de la démocratie en Irak et au Kurdistan Sud peuvent être résolus par le Confédéralisme Démocratique que le chef du Confédéralisme Démocratique de Kurdistan, Abdullah Ocalan, a proposé. Le Parti Démocratique du Kurdistan (PDK) et l’Union Patriotique du Kurdistan (YNK) sont au pouvoir au Kurdistan Sud depuis 1992. Ces deux partis n’ont produit encore aucun système démocratique ».
Le modèle de Kirkuk.
Gulphi a abordé le problème de Kirkuk en déclarant que les Kurdes, les Arabes, les Turcomans et les Assyriens habitent ensemble dans Kirkuk ; il a souligné cela pour illustrer par cette mosaïque un système d’ensemble que tout le monde devrait former. Gulphi a indiqué que le « le problème de Kirkuk ne peut pas être résolu de l’extérieur. C’est une ville Kurde, mais nos frères Arabes, Turcomans, Assyriens et Chrétiens vivent en son sein. Nous pensons qu’il sera possible par un système que nous appelons Confédéralisme que tous les peuples puissent vivre dans la fraternité et puissent se représenter eux-mêmes. Selon l’article 58, le référendum sera tenu dans Kirkuk et les gens de Kirkuk détermineront leur destin. Ce qui est important est ce qui sera fait plus tard. Nous pensons que ceci sera résolu par le Confédéralisme Démocratique proposé par son chef Ocalan ».
« S’occuper de Mr. Ocalan est un devoir pour chaque Kurde ».
Gulphi a indiqué qu’ils acceptaient le leader du peuple Kurde Abdullah Ocalan comme expression de leur volonté politique et qu’ils participeront plus activement encore au référendum en cours de soutien à Ocalan. ’’Plus particulièrement notre approche de Mr. Ocalan est évalué très différemment. Le PCDK n’est pas un parti régional. Le PCDK est un parti du Kurdistan. Il lutte non seulement pour les peuples du Kurdistan Sud mais aussi du Kurdistan Nord, du Kurdistan Est et du Kurdistan Ouest. Nous prenons la philosophie d’Abdullah Ocalan comme noyau. S’occuper de Mr. Ocalan est un devoir pour chaque Kurde ».