Anarchistes Anarchistes
  - (1996) Procès Marini
  - (1996) Quatre de Cordoba
  - (2001) Quatre de Luras
  - (2003) Opération "Black-Out"
  - (2003) Quatre de Valence
  - (2003) Six de Barcelone
  - (2004 - 2005) Opération Cervantes
  - (2004) Enquête sur les COR
  - (2004) Quatre de Aachen
  - (2005) Opération "Nottetempo"
  - (2005) Opération Fraria
  - (2006) Emeutes Forum Social Européen d’Athènes
  - (2006) Operation "Comitato Liberazione Sardegna"
  - (2006) Opération du 9 Février
  - (2006) Opération du Quatre Mai
  - Anonima Sarda Anarchici Insurrezionalista
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  - Cooperativa Artigiana Fuoco e Affini (occasionalmente spettacolare)
  - Federazione Anarchica Informale
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Communistes Communistes
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  - Ejército Popular Revolucionario
  - Ejército Revolucionario Popular Insurgente
  - Ejército Villista Revolucionario del Pueblo
  - Fuerzas Armadas Revolucionarias del Pueblo
  - Grupos de Resistencia Antifascista Primero de Octubre
  - Individus
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  - Nuclei di Iniziativa Proletaria Rivoluzionaria
  - Nuclei Proletari per il Comunismo
  - Nucleo Proletario Rivoluzionario
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  - Parti Communiste Ouvrier de Turquie (TKIP)
  - Parti-Front Populaire de Libération de la Turquie/Avant-garde Révolutionnaire du Peuple (THKP-C/HDÖ)
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Déclaration de dissolution du Mouvement du 2 Juin (2 juin 1980)

Après 10 ans de lutte armée, nous voulons réfléchir de manière critique a notre histoire, et expliquer pourquoi nous disons aujourd’hui : nous dissolvons le mouvement du 2 juin en tant qu’organisation et nous poursuivons la lutte anti-impérialiste dans la RAF - en tant que RAF.

Le mouvement du 2 juin s’est créé a l’encontre de la RAF, avec l’intention confuse de mener une « politique prolétarienne spontanée » Nous avons considéré que la théorie révolutionnaire, l’analyse des conditions - seules a partir desquelles la stratégie et la tactique, la continuité et la perspective du combat, peuvent être développées - n’étaient pas importantes et nous avons « combattu a tort et a travers » avec l’intention « d’enthousiasmer » la jeunesse. Et c’est ainsi que nous avons déterminé notre pratique en nous posant la question : « qu’est-ce-qui enthousiasme », et non pas en nous posant la question de savoir où sont les véritables contradictions, les frictions dans la stratégie impérialiste que nous devons attaquer.

Le mouvement était une soi-disant alternative a la RAF, en tant que possibilité pour ces camarades qui pensaient que le combat sans compromis était allé trop loin. Pendant 10 ans, cela a produit division, concurrence et désorientation dans la gauche et aussi parmi la guérilla, et cela a également ralenti notre propre processus révolutionnaire.

C’est ainsi que nous avons opéré avec nos actions selon une ligne populiste, sans donner l’orientation politique et sans amener une mobilisation contre la stratégie des porcs.

Ce ne sera jamais la tache de la guérilla de se montrer complaisante envers la population pour recevoir son soutien, mais - dans un pays ou le fascisme-nazi et la social-démocratie-us ont soustrait a la classe ouvrière toute organisation prolétarienne - d’être le front le plus avancé, d’aiguiser les contradictions politiques centrales par la lutte armée afin de plonger l’Etat dans la crise politique. Ce que la guérilla dans les métropoles ne peut qu’être le détonateur politique a l’intérieur de la structure impérialiste, l’attaque qui développe la cassure entre la société et l’Etat jusqu’à la rupture - c’est-a-dire politique révolutionnaire - a travers laquelle mobilisation devient organisation prolétarienne et anti-impérialiste et dans laquelle le rapport de force politique bascule en notre faveur.

L’attaque politique, matérialisée par les armes, reste toujours une victoire, même la où l’opération est vaincue militairement, car elle anticipe et engage ce processus. La continuité de la guérilla se trouve dans sa stratégie, malgré les défaites militaires lourdes.

Et la aussi se situe la différence entre Schleyer et Lorenz, nous pouvons aujourd’hui critiquer posément notre principale action. En elle se trouvent toutes les erreurs que nous avons commises pendant 10 ans et dont nous avons appris. L’action de libération a Berlin en 75 s’est déroulée dans une situation politique aigüe. La lutte des camarades de Stammheim avait amené une mobilisation nationale et internationale qui a trouvé son point culminant dans la grande grève de la faim, et qui n’était encore que difficilement maîtrisable par Schmidt. Nous n’avons pas fait qu’ignorer totalement cette situation, nous l’avons même retournée politiquement dans le choix des prisonniers.

En cela et avec ce type (Lorenz) - d’un parti qui n’a qu’une signification secondaire pour la stratégie impérialiste maintenant - au lieu d’une stratégie n’existait que le calcul. Dans notre travail de propagande a propos et après Lorenz, une victoire acquise a court terme - le rituel consommable - était plus importante que d’atteindre le niveau politico-militaire qui est capable de rompre la stratégie impérialiste

La-dedans se trouve aussi l’origine de la perversion d’une guérilla-pour-la-dérision de Reinders, Teufel, etc. Finalement, nous aussi, l’offensive de la RAF en 77 et la réaction de l’état nous ont confronté à la question de la stratégie politique.

1977 est une scission aussi bien dans le développement de la stratégie impérialiste que dans la détermination de la guérilla métropolitaine.

Depuis le massacre a Mogadiscio et a Stammheim, Schmidt a impose a l’Europe occidentale - sous la conduite de la RFA - la ligne politique : projet et modèle de l’impérialisme dans la crise contre les mouvements de libération du tiers-monde et dans la métropole ouest-européenne.

L’intégration inconditionnelle de l’Europe de l’Ouest dans la stratégie militaire américaine et la militarisation intérieure des États métropolitains par un appareil tendanciellement unifié, est la réaction des impérialistes face a la simultanéité croissante des luttes révolutionnaires dans le monde. La stratégie révolutionnaire s’internationalise dans le fait que les groupes anti-impérialistes reconnaissent comme ennemi principal les États-Unis et le projet de l’Europe de l’Ouest.

Les États-Unis et leurs complices savant que leur prochaine défaite stratégique dans n’importe quelle région du monde les conduira sur la voie de la défaite définitive. De l’Angola au Kampuchea, l’ « époque de l’après-Vietnam » - c’est-a-dire la tentative de revenir de la défensive après la défaite politico-militaire de l’impérialisme us au Vietnam politico-économiquement a une stratégie - s’est effondrée en Iran. La politique impérialiste cherche maintenant a trouver militairement la solution qu’elle ne peut atteindre, et en arrive ainsi - dans la préparation de l’extermination totale - a la notion précise de son contenu. La prochaine et probablement dernière défaite militaire et stratégique dans le Tiers-monde devrait être évitée par l’éclatement de la guerre en Europe qui, de prime abord, est conçue comme atomique. Dans cette perversion, le théorème de la « guerre limitée » en arrive à une nouvelle variante. Les préparatifs de la guerre ne visent pas à la répartition du monde en différents adversaires impérialistes. Leur contenu est révolution ou contre-révolution - et donc le point de la confrontation ou la décision aura lieu-.

Cette décision dans la confrontation internationale aura finalement lieu dans les métropoles, parce que les mouvements de libération du Tiers-monde vainqueurs et érigés en États doivent obligatoirement se consolider dans la contradiction est/ouest aussi longtemps que les centres impérialistes peuvent les faire chanter militairement et par la dépendance du marche mondial.

Ce qui se matérialise maintenant - ou pas du tout - c’est le contenu de tout le processus révolutionnaire mondial - destruction de I’Etat, auto-détermination, identité - lequel, durant les dernières années dans la lutte pour le communisme, a atteint son degré particulier de maturité et de force dans la métropole.

Cela est la question posée a toute la gauche de l’Europe de l’Ouest, si dans cette situation d’escalade, dans laquelle - dans un sens ou dans un autre - une décision tombera de toute façon, elle assume ou trahit sa tache historique.

UNITE DANS LA LUTTE ARMEE ANTI-IMPERIALISTE

2.6.1980

Pour la dernière fois

Mouvement du 2 juin.


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