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Interview d’une membre fondatrice de l’armée de femmes du Kurdistan

[cet interview a été fait au début des années 1990, au moment de l’apogée du PKK, avant sa capitulation complète]

- Pourquoi est-ce que cela a été nécessaire de former cette armée ? Quelle était jusque là la situation des femmes dans la guérilla ?

Les structures de la société kurde se reflètent en partie aussi dans la vie de la guérilla.

Cela signifie que le rapport homme-femme dans sa division des rôles était assuré par les normes traditionnelles, les femmes et les hommes étaient comme séparé/e/s par des murs.

Ils/Elles avaient été élevé de telle manière que la femme avait à obéir à l’homme, pendant que l’homme dominait la femme dans son rôle de donneur d’ordre.

La forte oppression patriarcale des femmes kurdes au Kurdistan est aussi un résultat de l’oppression despotique par les colonialistes.

Les femmes kurdes voient aussi comme renforcé dans la lutte de libération du Kurdistan leur lutte pour la liberté.

Avec le développement du mouvement le nombre de femmes en lui augmenta également de manière permanente.

Elles étaient naturellement également ici en partie confrontées aux problèmes sociaux classiques.

Beaucoup d’entre elles étaient toujours prisonnières de leur ancien rôle et voyaient dans l’homme leur point d’appui.

Mais les hommes n’étaient également pas libre de leur éducation traditionnelle.

La rencontre de ces deux mondes influença la vie dans la guérilla.

Notre parti [le PKK], et en particulier le secrétaire général Abdullah Ôcalan [dit Apo], ont analysé cette question depuis la formation de la lutte de libération et fait des pas importants pour sa résolution.

La résolution de la question de la femme ne peut après avoir lieu que si elle est vue par principe comme " révolution dans la révolution ".

Conformément à cela, les femmes apprirent à connaître dans la guérifla leur propre signification pour la libération du Kurdistan.

Elles vivent avec la connaissance que sans leur lutte révolutionnaire pour la libération la révolution au Kurdistan ne peut pas avoir lieu.

Les femmes se sont politisées avec cette conscience.

Ce processus s’est naturellement également développé chez les guérilleros.

Car le mouvement de libération du Kurdistan ne voit pas la question des femmes que comme une question de femmes.

C’est un problème social, qui a des liens historiques avec l’occupation du Kurdistan, liens qui sont scientifiquement prouvables.

Je veux essayer de préciser par certains exemples Tentrechoquement des deux mondes dans la guérilla.

Les commandantes féminines ne trouvèrent dans leur fonction la plupart du temps aucune acceptation, ni chez les hommes ni chez les femmes.

Certains hommes trouvent encore toujours difficile d’avoir à obéir aux ordres d’une commandante.

De même, elles n’étaient tout d’abord pas respectées par beaucoup de femmes.

Le complexe d’infériorité féminin socialement conditionné était la cause déterminante pour cette acceptation manquante.

Mais en même temps le fait qu’une femme puisse devenir commandante était une contribution à la conscience des femmes.

Le nombre croissant des femmes dans la lutte de guérilla rendait nécessaire une organisation particulière, parce que l’homme empêche un développement autonome des capacités de la femme.

Sa présence intimide.

Afin d’obtenir une reconnaissance totale dans la société kurde et dans la guérilla il fut nécessaire de mettre en place à côte de l’organisation politique également une propre organisation militaire.

Ainsi les femmes ont la possibilité de se développer de manière autonome, libre et indépendante - sans avoir à se sentir comme ombre de l’homme.

Chaque pas pratiquer libre apporte à la femme plus d’assurance en elle-même.

La voie à la réalisation de la " révolution dans la révolution " ne peut que passer au Kurdistan par une armée de femmes.

Pour un bouleversement social radical justement en ce domaine de notre culture, la formation de l’armée des femmes est de même la formation d’une nouvelle époque, comme l’était le 15 août 1984 (début de la lutte armée) pour notre société.

- Y a-t-il des différences avec l’armée des hommes ?

Il n’est pas juste d’avoir l’image qu’il n’y aurait que des armées exclusivement féminine ou masculine.

A côte de l’armée des femmes, qui consiste en environ 2000 femmes, il y a beaucoup de femmes qui se battent dans des unîtes mixtes.

L’armée des femmes comme l’armée régulière relèvent du même commandement.

Les deux se battent d’après les mêmes plans et les mêmes buts.

La seule différence est que l’armée des femmes favorise particulièrement le développement de la personnalité des femmes individuellement.

Il s’est montré que la force en tous les domaines de la lutte n’est pas une capacité spécifique à un sexe.

On peut pourtant dire que la femme s’adapte plus vite à la lutte, parce qu’elle a sa misère pendant les siècles d’esclavage toujours devant les yeux.

De là, l’intention de liberté est pour elle beaucoup plus fort que chez les hommes.

La plupart des femmes ont compris qu’il y a maintenant ou jamais la possibilité de la liberté.

Une séparation forte n’est également pas le but, rien que pour la raison que les guérilleros sont beaucoup plus expérimentées dans les luttes que nous et nous devons pour cela en arriver à un travail commun.

- Pouvez-vous nous donner certains exemples de femmes qui se sont par la lutte personnellement particulièrement déveloper ?

Il y a nombre d’exemples de ce type.

Je parlerais de certaines femmes que j’ai moi même connu.

Sozdar, par exemple, venait de la campagne, elle avait eu une éducation traditionnelle paysanne/arriérée.

Elle n’avait pour cette raison pas la possibilité d’aller à l’école.

Après avoir appris à connaître la guérilla elle s’y rattacha.

Là-bas elle appris à connaître beaucoup de nouveaux aspects de la vie.

Elle apprit à connaître la lutte comme une école de la vie.

Tout ce qu’elle avait perdu comme des millions d’autres Kurdes par la colonisation, elle le retrouva.

Sozdar apprend à se confronter avec l’identité de femme et populaire et dépasse pas à pas les vieilles structures.

D’une guérillera elle devint commandante.

Un autre exemple : Zelal est fiancé à Dersim et doit se marier plus tard en RFA.

Entre-temps peu de temps avant son voyage en RFA efle rencontre la guérilla à Derism.

Zelal - comme elle l’a raconté elle-même - voulait la liberté.

Mais il lui manquait la conception d’une voie pour cela.

Elle rentre à nouveau en contact en RFA avec le mouvement de libération et s’y rattache quelques temps plus tard.

Afin de se libérer des liens traditionnels, elle fit amener son fiancé en Allemagne, afin de lui faire part qu’elle se rattacherait totalement au mouvement.

Elle ne voulait plus tenir les fiançailles au sens classique et fit au fiancé la proposition d’aller ensemble dans la lutte ou de dissoudre les fiançailles.

Après qu’il ait refusé la proposition, elle se sépara de lui et va au Kurdistan après une longue activité politique en Allemagne. Aujourd’hui Zelal est commandante.

- Vous êtes une représentante du TAJK (mouvement libre des femmes du Kurdistan). Quelle relation a la TAJK à l’armée des femmes ?

Nous les femmes du TAJK nous nous comprenons comme partie du mouvement de libération globale du Kurdistan. Notre travail en Europe est lie aux développements au Kurdistan. Sans cela nous n’existerions d’ailleurs pas.

Nous soutenons politiquement comme matérieLement le mouvement des femmes au Kurdistan.

Le soutien politique ne doit, selon la définition de notre but, pas être que la tâche de nous Kurdes, les non-Kurdes [femmes] devraient aussi l’effectuer.

Car les expériences que nous faisons par notre armée des femmes et par notre pratique politique peuvent être pour toutes les femmes une nouvelle perspective sur la voie de La libération du patriarcat.

C’est notre souhait commun.

C’est pourquoi une forte solidarité devrait être développée.

Nous essayons en premier lieu, par notre travail politique en Europe, avec l’aide de publications, de discussions et de manifestations, de nous présenter.

Notre travail a ensuite comme but d’attirer l’attention quant à la situation dans notre pays et d’arriver à une fin de la guerre sale, qui nous amené toutes les souffrances.

Pour l’avenir nous sommes, en ce qui concerne notre travail en Europe, optimistes, par exemple avec notre conférence internationale des femmes à Cologne (RFA) a été un grand succès, qui nous a amené beaucoup d’armes de beaucoup de pays.


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