"TRIBUN@S ANTE LA ANARQUÍA"
Un-e observateur/trice bourgeois-e partagera l’opinion d’un-e journaliste salarié-e (de l’État-Capital bien entendu) et un-e journaliste salarié-e pourrait mettre comme titre dans son journal : " L’ANARCHIE DEVANT LE TRIBUNAL".
Mais ne crions pas à la tromperie... Pour le/la journaliste aseptique tout comme pour le/la « citoyen-ne » acritique, le sens et la signification de ces mots ne sont pas les mêmes que pour nous ; ni dans le fond, ni dans la forme... Pour les premier-e-s L’ANARCHIE c’est le CHAOS ; pour nous c’est un ORDRE NATUREL non perverti par la hiérarchie, les autorités, l’autoritarisme... Les intérêts de ces « répliques » (ou clones, ou sujets fabriqués en série) coïncident avec ceux des PATRONS qui les nourrissent ; qui leur disent comment penser-croire-ressentir et agir... Ils/elles sont esclaves d’une longue chaîne qui les rend esclaves (volontairement ou involontairement, d’une manière consciente ou inconsciente) de tout ce qui constitue notre Monde Orwellien...
Dans les Temples de la « Démocratie » (appelez les Église, Parlement, Tribunal, etc.) les nouveaux Prêtres contrôlent l’espace, les rituels, le temps... Tous ceux et celles qui d’une manière ou d’une autre « rompent » avec les « conventions » et les « rituels » de ces Autorités ne sont pas seulement « démonisé-e-s » (ergo criminalisé-e-s), mais aussi « puni-e-s » (que ce soit en payant en argent ou en payant de sa liberté)...
(...)
Le 20 avril 2005, sept anarchistes se déshabillent (comme je l’ai fait moi-même) pour protester contre les tortures et la Justice de la Bourgeoisie et du Capital...
Vade-Retro ! !... Oh , quel beau scandale, quelle poésie sociale, quel amour humain et rebel ; quelle dignité ! !
Cela, Messieurs Dames Bourgeois et Messieurs Dames les Prêtres s’appelle l’activisme anarchiste, la solidarité révolutionnaire, la dignité sociale et humaine ; quelque chose que vous ne possédez pas... Cela s’appelle la liberté, d’expression, d’opinion, d’agir... C’est démontrer aux puissants que la SOLIDARITÉ n’est pas un concept statique-mort qu’on peut manipuler et vendre sur le Marché en tant qu’un quelconque produit ou mode...Que la solidarité n’est pas une charité Chrétienne ou une aumône hypocrite.
Et en parlant de solidarité... je ne comprends pas comment on peut être à moitié solidaire ? Dans ce sens je rejette la « solidarité avec des excuses » ou la solidarité qui trouve nécessaire de se justifier envers ce qu’on dit et pense de nous...
Nous sommes des rebelles anarchistes, antagonistes et révolutionnaires, avec notre propre Histoire combative, sociale et politique. Nous sommes issu-e-s d’un contexte déterminé et concret ; avec nos mort-e-s (assassiné -e-s), prisonnier-e-s, éxilé-e-s et fugitifs... Nous luttons contre l’État et le Capital, contre la société carcérale et les prisons, contre la répression et la pauvreté, contre la marginalisation et le dogmatisme...
Dans ce sens nous ne mendions pas la « solidarité » de la ’GAUCHE’ autoritaire ou des humanistes qui se jugent révolutionnaires. A vous comme aux autres nous disons, sans aucun tact : ALLEZ EN ENFER ! !
(...)
Ami-e-s et Ennemi-e-s, même si vous ne pouvez le savoir, je souris dans la pénombre car je sais que nos complices se multiplient mondialement dans l’extension de la révolte et parce que notre Cœur prouve que « quelque chose » est en Mouvement...
Nous n’avons RIEN et nous voulons TOUT...
POUR LA LIBERTE DE TOU-TE-S !
Gabriel